Présentation du cadre de l’histoire : un château delphinal datant du moyen-âge, propriété pour partie de la mairie, et un presbytère, collé à ce château, propriété du diocèse.
Acte 1 : Une nouvelle église va être construite, et le presbytère transféré. Les chrétiens souhaitent voir l’installation d’une communauté religieuse dans l’ancien presbytère, et en tout cas, que ce bâtiment reste la propriété de l’église. De son côté, la municipalité communiste voit là une opportunité d’accès au terrain derrière pour y faire un parc, des habitations, et un passage vers la nouvelle école qu’ils construisent, complètement excentrée (présentation le 29 Avril 2010 en assemblée d’habitants d’un plan sans presbytère, avec une série de bâtiments dans le champ situé à l’arrière). Les rumeurs se mettent à courir au village.
Acte 2 : La mairie organise les Journées Du Patrimoine et demande à l’Ecole d’Architecture de Lyon de travailler sur le château delphinal et de proposer des idées de mise en valeur. Le presbytère, classé sans valeur historique par les étudiants, est alors « rasé » dans les projets présentés par les étudiants lors de cette manifestation.
Acte 3 : Nouvelle assemblée d’habitants le 14 Octobre 2010. Le maire communiste présente un nouveau projet d’aménagement du château, sans presbytère. Evènement incroyable alors : M. Le Curé remonte l’allée au milieu de la centaine d’habitants, interpellant le maire en lui demandant où se trouve son presbytère. En absence de réponse de ce dernier, il se retourne vers l’assemblée d’habitants et annonce à tous : « je vais couper court aux rumeurs : le presbytère est propriété du Diocèse et ce dernier n’est pas vendeur. Le maire a la possibilité de nous expulser, si le projet est d’intérêt public ; mais alors, la mairie devra prendre ses responsabilités politiques ! »
Et il retourne au fond de la salle sous le regard des habitants médusés.
Dans « Don Camillo Monsignore », un conflit naissait entre Peponne et Don Camillo concernant la construction d'une Maison populaire qui demandait la démolition d'une petite chapelle. Toute ressemblance avec des évènements existant ou ayant existé ne serait que coïncidence ou pur hasard…
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