Agenda 2012-2020 : Gouverner, c’est prévoir. Gouverner, c’est vouloir.

"J’ai souhaité vous exposer la méthode que nous allons suivre, non pas pour établir un projet pour la France, mais pour confronter ce projet dans lequel nous sommes engagés depuis longtemps, en particulier depuis la publication de 2012 état d’urgence, avec l’expérience et les convictions des Français.

Nous avons adopté pour ce travail le titre "Agenda 2012-2020". Ce titre est une référence au travail qui a été initié par Gerhard Schröder, le chancelier social-démocrate, sous le titre "Agenda 2010".
C'est ainsi que commence le président du mouvement démocrate, Francois Bayrou pour présenter sa méthode et son mode de gouvernance pour les présidentielles.
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Ag du Village, 24 novembre 2011 : pas de vision d'avenir...

Il y avait une très forte affluence à l'Assemblée de Quartier du Village de ce dernier jeudi de novembre. 200 personnes étaient présentes et se sont multiplement exprimées sur de très nombreux sujets mêlant l'avenir et la vie quotidienne : des soucis de stationnement aux odeurs en passant par le bétonnage du Village, les habitants ont su montrer leur ouverture d'esprit et leur connaissance de leur quartier.

Face à eux, Bernard Genin était venu pour parler de .... la création du Parc du Château et du bricolage mis en place pour les écoles. Voilà le projet de la Ville pour le Village : construire un parc dans le château du Village et quelques places de parking on ne sait où. Certes ce souci municipal récent de préserver le patrimoine est louable, et nous le partageons depuis de nombreuses années. Or, ce château tombe en ruines, et encore la semaine dernière, un feu a failli tout détruire. Qu'est il prévu pour le rénover ? Rien.

Mais ce projet ne peut pas se substituer aux grandes questions que nous posons et auxquelles les habitants sont sensibles: quel avenir pour ce quartier ? Quel projet pour les écoles, pour le commerce (Cachin, par ex), pour les transports, pour les nouvelles voies (V9) et des zones à urbaniser au Village ?

Nous regrettions en 2010 le regroupement de toutes les écoles primaires au même endroit qui allait créer des soucis de stationnements, de pertes de temps, d'embouteillage, et stress pour les familles et les enfants ainsi qu'un déséquilibre du quartier, et avions plutôt suggéré de créer un groupe scolaire à l'Est, là où va se développer l'urbanisme. Nous avions malheureusement raison. Nos craintes se sont avérées justes et tout cela par manque de vision de notre municipalité, Les écoles seront probablement saturées d’ici 3 ans. Qu’ont-ils anticipé ? Une école à l’Est du Village ? Absence de projet et de vision du futur, voilà ce qu'il faut retenir de cette réunion, sauf sur un sujet : l'urbanisation effrénée pour obéir aux ordres du Grand Lyon d'accueillir 10.000 habitants de plus, en oubliant les infrastructures associées et lignes de bus. Et voilà donc le cœur du projet de la municipalité: faire des différents quartiers un seul et unique Centre Ville sur-bétonné pour le grand plaisir des promoteurs immobiliers.

Conseil municipal d'hier soir : nous continuons à faire bouger les lignes !

Hier soir, le conseil municipal a démarré en fanfare : M Belmokadem a remis sa démission à M le Maire. Nous avions dénoncé, lors de notre communiqué du 28 octobre dernier, le fait que le 4ème adjoint délégué à l'économie n'était en effet pas très présent au conseil municipal; nous avions d'ailleurs demandé sa démission. Le maire a annoncé hier que ce dernier était très pris sur ses activités professionnelles, et préférait démissionner. C'est tout à son honneur qu'il laisse la place à des élus qui auront de la disponibilité pour s'occuper de notre ville, et lui souhaitons tous nos vœux de réussite professionnelle.
Autre information qui concernait les élus: Mme Dessert Charmont a renoncé à sa délégation. Il faudra probablement lire le Progrès dans les jours à venir.Le seul commentaire que nous ferons est que nous regrettons vivement l'absence de réaction du maire.

A été abordé un sujet sur lequel nous avions sollicité nos députés le mois dernier : les Zones Franches Urbaines. Ce sujet  a été abordé hier soir dans le but de renouveler le poste de "Chargé de la zone franche".
Les résultats du projet ZFU ont été débattu eux aussi en Conseil Municipal hier soir. Quelques bonnes idées qui auraient méritées d'être portées lors de la discussion de la prorogation du dispositif ZFU à l'Assemblée Nationale. Malheureusement pendant que les débâts avaient lieu à Vaulx, les députés votaient à Paris. Encore la preuve que la gouvernance vaudaise est décalée.
Pour mémoire, les zones franches sont prorogées jusqu'en 2014. En 2014, tout le dispositif sera revu et les périmètres, par la même occasion.
Contrairement à ce que M Yahiaoui commentait hier soir, il faudra embaucher 50% d'employés résidant en ZFU et non 70%. Enfin, le dispositif d'exonération fiscal et social sera lié à la clause d'embauche, limitant ainsi le phénomène boites aux lettres.
Le lien, pour les techniciens : http://www.assemblee-nationale.fr/13/budget/plf2012/a3807-tXI.asp

Nous regrettons que le périmètre n'ait pas été revu, laissant la possibilité, comme le faisait remarquer le premier adjoint hier soir, de créer des emplois (les entreprises de la ZI Est avaient signé, en 1995 une lettre d'engagement de créer 3000 emplois si la ZFU les englobaient). Le gouvernement veut faire des restrictions budgétaires et limiter les entreprises qui ont bénéficié des effets d'aubaine (boites aux lettres), mais c'est au détriment des chômeurs de notre ville, et c'est regrettable.

Dernier point abordé : la déchetterie : le maire va déposer un permis de construire pour officialiser sa déchetterie. Comme l'a dit si justement le PS, est ce que ce projet va dans le sens de la ville? Quelles sont les perspectives d'évolution des besoins à long terme, avec l'accroissement de la population? Remarques très justes, car on n'urbanise pas tout autour d'une déchetterie ! Pourtant, le groupe PS s'est abstenu!

OUI, le mas du Taureau mérite un bel avenir

La mairie de Vaulx-en-Velin a autorisé en septembre 2011 la construction de 3 bâtiments sur le quartier du Mas du Taureau; c'est la première grande "reconstruction » qui va se réaliser sur ce quartier, 20 ans après les tragiques évènements du début des années 90.

Pourtant, alors que sur ce quartier 30% des habitants sont au chômage, 50% des plus de 15 ans sont sans diplômes, la ville choisit de donner un permis de construire à Alliade pour trois bâtiments de logements sociaux, maintenant ainsi le déséquilibre et l'injustice qui règne dans ce quartier.

Nous avons une autre vision pour notre Ville et pour ses habitants :

-          OUI à une ville populaire, mais NON aux ghettos.

-          OUI au renouvellement urbain, mais NON par la construction d’immeubles à loyer normaux, oui à l’accueil des classes moyennes, mais NON au maintien de 95% de logements sociaux sur ce quartier.

-          OUI à une mixité urbaine avec des activités économiques, des entreprises créant des emplois pour les habitants, mais NON à des murs de boites aux lettres en Zone Franche.

-          OUI à des logements modernes qui ne sont pas des pièges énergétiques pour leurs occupants, mais NON au green-washing, aux constructions au rabais, aux toits en plastiques.

-          OUI au développement d'une offre alternative de transports en commun, mais NON au places de parking virtuelles.

Notre Ville s'est construite puis reconstruite pendant 40 ans sans écouter ses habitants. Ces derniers réclament des locaux associatifs pour se réunir, un centre social efficace, de l'emploi, des jardins ouvriers ! Un bel avenir au mas du Taureau, c'est possible.

C'est pour cette raison que nous faisons un recours aux premiers bâtiments de logements ALLIADE que la mairie a autorisé en Septembre dernier sur le quartier !

Assemblée d'habitants à la Grappinière, hier soir, 10 Novembre 2011 : une absence remarquée, celle du maire !

Assemblée d'habitants à la Grappinière hier soir. Une réunion qui commence tardivement, car on attend le maire incessamment sous peu. 19h15, M Touleron décide de commencer la réunion, en attendant que le maire arrive. La présentation se termine, un peu laborieusement (il est vrai qu'il n'est pas facile de remplacer au pied levé un absent), et les questions arrivent, mais toujours pas le maire. Alors les élus nombreux, voire même majoritaires à cette réunion (une petite dizaine d'habitants), essaient de répondre comme ils peuvent. 19h44 : fin de la réunion. Pas de promesses, mais juste des "On va se renseigner" ont calmé les ardeurs. 19h45 : arrivée des élus comme M Zittoun. Trop tard : la réunion est finie...

Mais où donc était le maire?

M le Maire était occupé à préparer les législatives avec notre actuel député au cours d'une soirée d'anniversaire de l'EPI.

Le MoDem de Vaulx en campagne !

Le dernier conseil municipal, notre point de vue

Une très faible participation : une vingtaine de présents sur 39 élus … la presse s’en est fait l’écho le 29 octobre (voir article ci-dessous).

Pour ce qui concerne les sujets « débattus » :

·         Les modifications budgétaires : une provision pour risque et charges de fonctionnement inscrite sur le budget 2010 a été mobilisée. Une reprise à hauteur de 210.000 euros sur le compte frais de contentieux (6227) est votée. Aucune question des élus, majorité comme opposition ! Résultat des votes : 100% oui. Et hop, 210.000 euros disparaissent de la caisse. Pour quelle raison ? Un procès perdu ? Il s’agirait alors d’un gros procès. Y aurait-il un lien avec le fait que la ville ait misé sur les fonds à forts risques via Dexia ? Possible… Ou autre chose de toujours très couteux !

Il est très surprenant que personne ne réagisse. 210.000 euros disparaissent, et personne ne demande d’explication. Nous allons de notre coté investiguer.

·         Barges Cachin : les élus votent la rétrocession d’un bout de terrain sur Barges Cachin pour réaliser une nouvelle rue en prolongement de la rue de l’ex maternelle Cachin vers l’avenue De Gaulle. Mais quid des logements prévus sur ce quartier ? Qui de la disparition du seul espace vert du coin ? Quid de l’école qui a déménagé, laissant ce quartier sans vie ?

Et pourtant, les habitants se sont élevés contre ce projet il y a 2 ans. Mais personne ne prend leur défense.  Le projet revient par la petite porte.

·         3 nouveaux noms de rues sur le quartier de la Grappinière : Sebacco, Artik et Beit Sahour. Cela parle-t-il aux Vaudais ? Chacun se fera son opinion.

·         Chantier de nettoyage : les entreprises ne rendant pas les chantiers propres le choix est fait de passer un marché avec une entreprise privée pour nettoyer les chantiers. Les élus de Lutte Ouvrière font une remarque: c’est de la responsabilité des entreprises de rendre un chantier propre. Cela semble en effet judicieux et serait plus économique.

·         La Ville d’Artik reçoit 4000 € de subventions pour acheter du matériel informatique et payer 2 enseignants. Question de priorité pour nos élus : dans certaines écoles primaires, nos enfants  n’ont que de vieux PC qui ne tournent même pas sous Windows 98. Chacun jugera. Mais on marche quand même un peu sur la tête !

·         Antennes-relais : les élus votent une charte assez restrictive pour l’implantation des futures installations d’antennes sur la Ville. Et pourtant M. le Maire nous explique qu’il n’a pas le pouvoir de refuser une autorisation.  En attendant, Free a déposé 4 demandes d’antennes ; une seule reste autorisée.  Les élus demandent à connaître l’emplacement des antennes-relais. Free n’a pas respecté la loi en ne présentant pas son projet aux habitants, ni en l’affichant ; cela, c’est la loi !

·         ZFU : le chargé de mission ZFU quitte son poste. Il faut le remplacer. Tous les élus s’exprimant, demandent un constat des ZFU, du découpage précis des zones, du résultat de ce processus destiné à créer de l’emploi, etc…  Mais personne ne parle de la nouvelle loi qui est en cours de discussion (voir notre article la semaine dernière). Personne ne semble s’être vraiment  renseigné. 

Prochain conseil municipal le 16 novembre prochain ! Venez nombreux : c’est toujours très très instructif !

Des élus fantômes au conseil municipal !

A l’occasion du conseil municipal de rentrée de ce mercredi 19 octobre, nos élus ont renoué avec leur coutume favorite : l’absentéisme.

Sur 39 membres du conseil municipal, seulement une vingtaine d’élus avaient daigné se déplacer. Il y avait presque plus de monde dans le public qu’autour de la table : un comble dans notre Ville réputé pour son absentéisme autant dans les urnes que dans les manifestations publiques.

Et pourtant les élus sont volontaires et rémunérés.

Le cas de conseillers municipaux sans délégation n’est pas le pire. Ils sont d’ailleurs souvent plus présents que les élus en responsabilité et gagnent très peu (quelques dizaines d’euros mensuellement).

La situation de certains conseillers municipaux délégués touchant une simple indemnité de 1700 euros annuel brut et qui ont complètement disparu depuis deux ans  est plus inquiétant ; ont-ils quittés Vaulx-en-Velin ? En tous cas ils  méritent un carton jaune.

Le plus inadmissible ce sont les adjoints à forte responsabilité et qui ne participent que de temps en temps à la réunion solennelle des élus. Certes le développement économique dans la ville la plus pauvre de l’agglomération ne mérite pas un adjoint assidu. Certes le logement et la vie quotidienne n’ont pas besoin de quelqu’un d’impliqué tant la Ville est propre, le stationnement est idéal, et le logement parfait du Nord au Sud de la Ville. Et ne parlons pas de la délégation aux finances…. Plusieurs cartons rouges sont donc à distribuer à ceux qui ne font pas honneur à leurs électeurs et qui pourtant touchent leurs 22.000 euros annuels en étant présents qu’épisodiquement.

Le Modem de Vaulx-en-Velin dénonce l’absentéisme des élus de la majorité. Le Modem demande aux élus qui ne font pas honneur à leur mission de se retirer et de laisser la place à leurs colistiers malheureux. Au-delà, le Modem vaudais souhaite que M. le Maire prenne les décisions qui s’imposent face à cette déliquescence de la représentativité du peuple sur Vaulx-en-Velin.

Ci joint l'article paru dans le Progrès du 29 Octobre dernier  avec quelques repères relevés :