Depuis 80 ans, les communistes au pouvoir à Vaulx-en-Velin, qui se définissent depuis peu comme une « municipalité ouvrière et paysanne » ont fait passer le nombre de paysans d’un millier à une vingtaine sur cette période. Cette municipalité a expulsé ces agriculteurs sans ménagement pour transformer 1500 ha de terres agricoles en une banlieue dortoir surendettée, symbole de ce qu’il ne faut plus faire en termes d’urbanisme.
Cette municipalité rate aujourd’hui le virage de la modernité. Elle cumule les postes d’adjoint à l’urbanisme et d’adjoint à l’environnement : peut-on faire les deux ? C’est une ville en retard sur le développement durable (« Agenda 21, c’est quoi ? L’Agenda de l’année prochaine ?»). Elle regarde mourir ses industries traditionnelles, oublie d’investir dans ses zones industrielles vieillissantes, pendant que nos voisines créent des parcs technologiques et durables, soutiennent des entreprises de biotechnologies, de la nouvelle économie du numérique et de la construction environnementale. C’est une ville qui oublie de regarder le futur pour mieux glorifier le passé de la belle époque communiste !
Et pourtant il y aurait tant à faire, tant à développer. Il suffit de faire preuve de créativité pour faire de Vaulx-en-Velin un exemple de réussite, un modèle d’environnement, et transformer ainsi une Ville « plombée » par 80 ans de pratiques archaïques.
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