1933, 4 ans après l’arrivée au pouvoir des communistes, on préfère abandonner un château datant probablement du XIIIème siècle et déménager la mairie plutôt que de le restaurer. Aujourd’hui, ce château est muré. On attend qu’il tombe tout seul ! « Ce n’est qu’une vieille bâtisse dont l’entretien courant absorberait le revenu ». Années 80, on rase le Château de la barre, définie comme « une grosse maison bourgeoise n’ayant aucune valeur historique ». La mairie finira par garder le parc, à la demande des habitants et le nommer « Parc Elsa Triolet ». 2005 : dans le cadre du projet Carré de Soie, l’association Carré de Soie se crée pour préserver l’histoire de son quartier, de son usine et la faire classer. Le Grand Lyon leur prête une oreille favorable. La mairie de Vaulx-en-Velin s’y oppose farouchement, malgré des pétitions. Une fois le classement accepté, la mairie a du s’incliner.
Depuis 80 ans, la mairie communiste dépense sans compter sans jamais préserver son histoire. Pourtant, Vaulx-en-Velin n’est pas une ville nouvelle. On trouve des traces au moyen-âge, avec un passé rural qui perdure (capitale du Cardon), un patrimoine industriel du début du XXème siècle, et de nombreux quartiers qui ont aussi une histoire (Petit pont, Thibaude, Ecoin, La Rize…).
La seule préoccupation de la mairie n’est pas de valoriser son patrimoine, mais de développer artificiellement de nouveaux quartiers et équipements, de reconstruire des zones sans « Histoire » tout en tentant de créer une identité de Ville. Quelle identité peut-on avoir quand on s’acharne à détruire toute trace du passé ! En cette époque de commémoration de la chute du mur de Berlin, cela rappelle vraiment trop les sombres heures du communisme de l’Est !
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