Ci joint ce que nous avons présenté au commissaire enqueteur ce jour, et laissé dans le cahier d'enquête publique.
Bonne lecture.
Incohérence avec le SCOT :
En préambule, nous souhaitons souligner l’incohérence de ce projet avec le SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale). Les grandes orientations du SCOT voté en fin d’année dernière sont de densifier la communauté urbaine, éviter l’étalement urbain, et faciliter les déplacements doux entre travail et habitat. Les transports en commun doivent donc être privilégiés, et les liaisons travail-logement facilitées. L’objectif est de créer de l’attractivité dans l’Est lyonnais pour que les habitants viennent y habiter, à côté de leur emploi. Pourtant, la création de la voirie BUE est très clairement liée à des déplacements pendulaires, de personnes venant de l’Ain ou de l’Isère et se rendant à leur travail, ou au parc relais près du périphérique, et dans l’autre sens, des résidants se rendant dans les mêmes secteurs pour y travailler. Cela est confirmé par le faible pourcentage du trafic camions prévu (5%) pour une voirie censée desservir les zones industrielles.
Nous avions préconisé dans l’enquête publique sur le SCOT de revoir ce schéma et d’envisager que les familles iraient habiter plus loin, et qu’il faudrait beaucoup plus insister sur les transports en commun.
Projet incompatible avec l’amélioration de la qualité de l’air :
« L’étude récente menée par l’InVS parmi 25 villes européennes a d’ailleurs confirmé l’impact de la pollution particulaire sur notre santé en réduisant de 7 mois la durée de vie des lyonnais âgés de plus
de 30 ans et en augmentant de 15% l’asthme chez les enfants résidants à proximité du trafic routier.
Avec des teneurs en fines particules et en dioxyde d’azote les plus élevées de la région Rhône-Alpes, le bassin lyonnais est au cœur du contentieux européen qui touche 15 régions françaises pour non respect de la Directive du 21 mai 2008 relative à la qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe» (rapport annuel Air du Rhône et de la Côtière de l’Ain 2010).
L’objectif pour tous les organismes publics est de réduire de 30% les émissions de particules fines d’ici 2015. Or, non seulement ce projet va générer une augmentation de la pollution de l’air, mais en plus, aucun transport en commun n’est prévu sur sa partie nord. Dans les villes, les grandes artères se réduisent à 2X1 voie (y compris à Vaulx-en-Velin). Le projet de BUE au Sud de Vaulx (secteur de la Tase) prévoit 2X2 voies +2 voies de transport commun. Sur ce tronçon, il est vrai qu’on parle de 2*1 voie, mais avec possibilité d’extension à 2*2 voies, et sans transport en commun !
Or il est essentiel de prévoir une ligne forte de transport en commun dans une échéance à moyen terme, qui permettrait aux habitants de pouvoir se déplacer entre leur emploi et leur résidence. Il est aussi souhaitable, dans l’attente d’une telle mise en place, de choisir dès maintenant des choix alternatifs, comme de favoriser le co-voiturage et prévoir ainsi des Parcs de stationnement. Il est dommage que de tels projets n’aient pas été abordés, d’autant plus que le coût du carburant est de plus en plus élevé, et induit des frais de plus en plus importants pour les familles.
Projet en lui-même :
Trois projets sont présentés, et mis en concurrence. C’est appréciable, au regard du projet présenté lors de la concertation préalable, qui n’avait pas souhaité travailler sur des projets alternatifs. Il est toutefois regrettable que les deux premiers trajets soient écartés aussi vite, pour aller directement vers le 3eme choix.
Il semble que le premier choix (’avenue Paul Marcellin, puis Charles de Gaulle) est trop long, et passe à côté de logements. Il est à éviter.
La seconde solution, qui propose d’utiliser les voies existantes dans la zone industrielle est plutôt une bonne idée. Elle répond à l’un des deux objectifs du BUE : celui de relier les zones industrielles. Toutefois, il ne sera pas facile pour les camions d’accéder aisément aux entreprises. Il sera tout aussi pénalisant pour les entreprises d’avoir un trafic de transit devant chez eux.
La troisième option, qui est de créer une route nouvelle, le long de la rivière La Rize répond de façon favorable au critère de trafic pendulaire, qui est si dommageable pour la santé et pour les aménagements « verts » prévus juste à coté. Par contre, il ne permet pas de desservir correctement la zone industrielle de la Rize, qui rencontre toujours de grosses difficultés d’accès le matin et le soir. Cette troisième solution ne tient pas non plus compte de vestiges gallo-romains probables, et est donc surtout incompatible avec le projet d’aménagement des bords du canal, l’anneau bleu et la mise à l’air libre de la Rize. Enfin, elle va aussi à l’encontre du SCOT, en supprimant des parcelles agricoles au profit de routes.
D’autres alternatives possibles :
Une autre solution permettant un mixage des solutions 2 et 3 peut être envisagée, et permettrait aussi de créer un meilleur accès à la Zone Industrielle, mais aussi au quartier du Village de Vaulx-en-Velin (voir plan joint). Elle serait moins couteuse en permettant d’utiliser des voies existantes et de travailler sur leur réaménagement.
Nous suggérons donc dans un premier temps de créer une route 2*1 voie au sud de la zone industrielle, mais en privilégiant l’utilisation de routes existantes, comme la rue Monod ou encore l’impasse Saillant. Cette solution serait moins couteuse, permettrait un accès à la zone industrielle, mais réduirait aussi l’empiétement nécessaire sur les terres agricoles.
Il faudrait en parallèle réaménager l’entrée de la Zone industrielle en créant un rond point à l’autre extrémité de l’avenue Karl Marx (voir plan). Ce rond point permettrait aussi de desservir le quartier Village de Vaulx, et surtout répondre à la problématique actuelle d’entrée de zone, qui est saturée tous les matins et tous les soirs.
Si le trafic venait à augmenter, il pourrait alors être très facilement envisagé d’utiliser la rue Karl Marx comme deuxième voie de flux du BUE. Il faudra alors retravailler sur des voies d’accès de desserte dans la zone industrielle (rue Marx et Rue Monod), pour éviter les accidents.
Nous proposons aussi d’envisager une hypothèse de parking relais au niveau de la Rocade, et favoriser ainsi le co-voiturage, réduisant ainsi l’engorgement sur cette portion. Dans la même optique, il faudra que le Sytral prévoie de prolonger l’axe A8 ou créer une ligne supplémentaire pour prévoir une desserte en mode doux des zones indsutrielles vers l’entrée de « villes » (Rocade).
Enfin, il restera l’écueil essentiel de la forte pollution au rond point du Pont de la Sucrerie. En effet, de l’autre coté de la voie se trouvent des lotissements, un stade, une maison des fêtes…Les taux de pollution sont tels qu’il faut envisager très sérieusement de trouver des solutions pour ne pas polluer les habitants résidant dans les environs. Il est rappelé que la pollution réduit la durée de vie, et crée des asthmes (cf 2eme paragraphe, rapport de l’air 2010). Quelles sont les possibilités pour faire un tunnel avec aération filtrée des particules fines ? Le chiffrage d’un tel projet semble essentiel plutôt que de ne pas proposer de mesures pour limiter l’impact de la pollution de l’air.
Conclusion :
Le BUE suscite de grandes réticences de la population depuis de nombreuses années.
L’enquête publique en cours pour le bouclage de ce boulevard sur la section La Rize est l’ultime étape de réalisation de ce projet et malheureusement les critiques restent :
• Un projet qui ne respecte pas la qualité de l’air et les normes environnementales,
• Un projet qui n’intègre pas les transports en commun, en opposition avec les grands principes d’orientation du Scot,
• Un projet qui crée une route à 40.000 véhicules/jour en pleine ville,
• Un projet qui ne respecte pas la nature et qui n’assure même pas la mise à l’air libre de la Rize,
• Une communication insuffisante, que ce soit vers les riverains, vers les entreprises de la zone industrielle, qui n’ont pas le temps de donner leur avis, en partie parce que cette enquête utilise 9 jours « gelés » par les fêtes, qui fait qu’une partie des avis ne seront pas donnés (l’association VVE…).
Pour ces raisons, nous avons voulu proposer une solution qui s’affranchit au mieux de ces soucis et répond pleinement aux objectifs vaudais du BUE : la dynamisation de la Zone Industrielle, un coût modéré, un projet plus respectueux de l’environnement et de la nature.
Tel qu’il est présenté, le Modem de Vaulx-en-Velin ne peut pas soutenir le projet présenté par le Conseil Général. Nous préférons proposer une solution alternative que nous souhaiterions voir étudiée attentivement.
Pour le Modem Vaulx-en-Velin
Christine BERTIN
22 décembre 2011
21 décembre 2011
20 décembre 2011
Réponse à nathalie Arthaud et toute la clique communiste sur leur réactions tardives à propos de Tarvel
Vaulx-en-Velin est victime depuis de nombreuses années des odeurs de compost de Tarvel.
Les habitants, les associations et quelques politiques locaux se battent depuis des années contre cette société et ses méthodes à la hussarde. Pour résumer, pour Tarvel c'est : "Je fais ce que je veux chez moi même si je ne suis pas la réglementation". Et cela avec le consentement de la municipalité (qui avait donné un avis favorable à l’enquête publique en 2008), et endort les habitants en se contentant de répondre qu’ils vont en parler avec Tarvel, que ce dernier fera toujours mieux le mois prochain… Ce dernier, qui se positionne pour obtenir le marché de la chaufferie au bois à venir de la ville !
Malheureusement le non respect de la loi finit par ne pas payer: un gigantesque incendie a ravagé une partie du site en ce début du mois de décembre 2011.
Et Lutte Ouvrière et son porte parole, Mme Arthaud, de tirer sur l'ambulance en dénonçant le grand capital, les patrons qui ne respectent pas les lois. Mais combien de fois l'a-t-on entendu en trois ans et demi pour dénoncer cette société pour :
- Attaquer les odeurs dont les habitants sont victimes
- Dénoncer le laisser-aller de la majorité dont elle fait partie qui depuis 2008 ne fait rien contre Tarvel malgré les nombreuses plaintes des habitants?
Pourquoi Mme Arthaud n'a-t-elle jamais dénoncé M le Maire qui soutient depuis des années cette société qui s'assoit sur la loi.... sans que l'on sache vraiment pourquoi M le Maire et ses amis trotskystes ferment les yeux? Il est vrai que lorsque l'on a un destin national, que l'on habite Paris, on n’est pas gêné par les odeurs, et encore moins à l’écoute des Vaudais.
Pour notre part, nous avons toujours choisi de ne pas dénoncer mais proposer des solutions alternatives, et que chacun puisse vivre ensemble, entreprises, habitants, commerçants, services publics, dans un environnement agréable. Et c’est pour cette raison que nous avions proposé d’ installer des centres de valorisation des déchets (comme les déchets verts) à proximité des lieux de production. Dans ce cadre, un Ecopôle tel que celui de Décines/Vaulx-en-Velin trouverait toute sa justification à condition que ce type de modèle se multiplie : une dizaine d’unités traitant au maximum 10.000 tonnes par exemple sur le Grand Lyon, positionnés dans des zones industrielles pour limiter les nuisances pour la population, et limitant ainsi le dégagement de CO2 afin d’améliorer le bilan-carbone.
De la même façon, et pour répondre aux attaques municipales gratuites, nous avons proposé un projet pour la Draisienne, n’en déplaise aux beaux parleurs locaux : c’est de respecter la parole municipale, et de faire 30% de logements sociaux, 30% d’accession sociale à la propriété, mais aussi des logements d’accession classique à la propriété, ou encore mieux, des locaux d’entreprises, pour amener de l’emploi au cœur du mas, et dans tous les cas, en parler aux habitants au lieu de les mettre devant le fait accompli, en leur ayant présenté autre chose.
Et c’est comme cela que nous envisageons la politique ! Faite d’idées, de discussions qui font évoluer les choses… et Lutte ouvrière comme les Communistes en sont très loin !
Les habitants, les associations et quelques politiques locaux se battent depuis des années contre cette société et ses méthodes à la hussarde. Pour résumer, pour Tarvel c'est : "Je fais ce que je veux chez moi même si je ne suis pas la réglementation". Et cela avec le consentement de la municipalité (qui avait donné un avis favorable à l’enquête publique en 2008), et endort les habitants en se contentant de répondre qu’ils vont en parler avec Tarvel, que ce dernier fera toujours mieux le mois prochain… Ce dernier, qui se positionne pour obtenir le marché de la chaufferie au bois à venir de la ville !
Malheureusement le non respect de la loi finit par ne pas payer: un gigantesque incendie a ravagé une partie du site en ce début du mois de décembre 2011.
Et Lutte Ouvrière et son porte parole, Mme Arthaud, de tirer sur l'ambulance en dénonçant le grand capital, les patrons qui ne respectent pas les lois. Mais combien de fois l'a-t-on entendu en trois ans et demi pour dénoncer cette société pour :
- Attaquer les odeurs dont les habitants sont victimes
- Dénoncer le laisser-aller de la majorité dont elle fait partie qui depuis 2008 ne fait rien contre Tarvel malgré les nombreuses plaintes des habitants?
Pourquoi Mme Arthaud n'a-t-elle jamais dénoncé M le Maire qui soutient depuis des années cette société qui s'assoit sur la loi.... sans que l'on sache vraiment pourquoi M le Maire et ses amis trotskystes ferment les yeux? Il est vrai que lorsque l'on a un destin national, que l'on habite Paris, on n’est pas gêné par les odeurs, et encore moins à l’écoute des Vaudais.
Pour notre part, nous avons toujours choisi de ne pas dénoncer mais proposer des solutions alternatives, et que chacun puisse vivre ensemble, entreprises, habitants, commerçants, services publics, dans un environnement agréable. Et c’est pour cette raison que nous avions proposé d’ installer des centres de valorisation des déchets (comme les déchets verts) à proximité des lieux de production. Dans ce cadre, un Ecopôle tel que celui de Décines/Vaulx-en-Velin trouverait toute sa justification à condition que ce type de modèle se multiplie : une dizaine d’unités traitant au maximum 10.000 tonnes par exemple sur le Grand Lyon, positionnés dans des zones industrielles pour limiter les nuisances pour la population, et limitant ainsi le dégagement de CO2 afin d’améliorer le bilan-carbone.
De la même façon, et pour répondre aux attaques municipales gratuites, nous avons proposé un projet pour la Draisienne, n’en déplaise aux beaux parleurs locaux : c’est de respecter la parole municipale, et de faire 30% de logements sociaux, 30% d’accession sociale à la propriété, mais aussi des logements d’accession classique à la propriété, ou encore mieux, des locaux d’entreprises, pour amener de l’emploi au cœur du mas, et dans tous les cas, en parler aux habitants au lieu de les mettre devant le fait accompli, en leur ayant présenté autre chose.
Et c’est comme cela que nous envisageons la politique ! Faite d’idées, de discussions qui font évoluer les choses… et Lutte ouvrière comme les Communistes en sont très loin !
14 décembre 2011
Hommage aux Vaudais jardiniers et amoureux de fleurs
A en croire nos élus, depuis deux ans, il semble que le « Concours des balcons et jardins fleuris » n’ait plus aucune importance.
Dès 2010 en effet, ce concours avait été annulé, à la dernière minute, sous prétexte d’un trop petit nombre de candidats. Bizarre pourtant, car au moment de l’annonce de cette annulation, l’urne se trouvait toujours dans l’entrée de la mairie.... et comme chaque année les mêmes concurrents avaient postulé ! Le plus étonnant était que les membres du jury qui n’avaient pas été prévenu du problème d’absence de concurrents avaient été mis devant le fait accompli de cette annulation.
En 2011, finalement, la vingtaine d’inscrits réapparait, et le concours peut commencer. Mais les conditions ne sont pas optimales car l’agenda surchargé de l’élue en charge de cette lourde responsabilité, Mme Rodriguez, impose des visites le soir, en Juillet, quand le soleil a bien cuit les pauvres fleurs ! Le jury est conciliant ; il fait avec. Et le temps passe sans que la seconde visite soit programmée par l’élue. Le Jury, composé de Vaudais relance. Finalement, un passage est organisé la veille pour le lendemain, toujours un soir (fin septembre à 18h) toujours en raison de l’emploi du temps très chargé de Mme Rodriguez. Mais cette fois le jury gronde car non seulement ils finissent à la lampe torche pour admirer les balcons et jardins, mais en plus, Mme Rodriguez n’est pas venue !
Quelques semaines plus tard, l’amateurisme poursuit son œuvre : le Jury est invité la veille pour le lendemain, certains candidats ont été oubliés dans la liste des invités, et l’élue est de nouveau…. ABSENTE. Le Maire qui remplace sa colistière au pied levé, n’attache lui non plus pas grande importance à ce concours. Deux phrases de remerciements : « J’y connais rien entre les jardins et les balcons. Bon, y’a rien à dire, je vais remettre les prix ». Les cadeaux. L’apéro. C’est fini pour l’édition 2011.
Pourtant, fleurir un balcon, agrémenter son jardin (et d’ailleurs, le faire souvent pour les autres !), être membre du jury, sans autre contrepartie que de participer à l’embellissement de la ville, quelle que soit sa culture, son âge, son quartier, c’est favoriser le vivre ensemble, dans une ville où nous sommes fiers de vivre et de l’embellir, chacun à notre façon.
Malheureusement, notre municipalité n’est pas un bon exemple : des fleurs souvent tristes et trop rachitiques décorent quelques rares parterres, les espaces verts sont négligés, de rares décorations bizarres comme ces quelques poissons oranges et jaunes amènent trop peu de couleur, de nombreux arbres qui apportaient un peu de verdure dans nos espaces publics bétonnés sont coupés et non remplacés, et d’autres jamais plantés dans les nouveaux parkings. Le béton domine dans une ville minérale, où l’élu ne pense qu’à construire.
Alors chapeau bas à ces Résistants de la beauté et de la nature, à ces Jardiniers qui se battent pour notre cadre de vie. Nous leur souhaitons de continuer, de ne pas baisser les bras, de convaincre leur voisin d’embellir eux aussi notre Vaulx-en-Velin, parce que, nous, vaudais, nous le valons bien.
Dès 2010 en effet, ce concours avait été annulé, à la dernière minute, sous prétexte d’un trop petit nombre de candidats. Bizarre pourtant, car au moment de l’annonce de cette annulation, l’urne se trouvait toujours dans l’entrée de la mairie.... et comme chaque année les mêmes concurrents avaient postulé ! Le plus étonnant était que les membres du jury qui n’avaient pas été prévenu du problème d’absence de concurrents avaient été mis devant le fait accompli de cette annulation.
En 2011, finalement, la vingtaine d’inscrits réapparait, et le concours peut commencer. Mais les conditions ne sont pas optimales car l’agenda surchargé de l’élue en charge de cette lourde responsabilité, Mme Rodriguez, impose des visites le soir, en Juillet, quand le soleil a bien cuit les pauvres fleurs ! Le jury est conciliant ; il fait avec. Et le temps passe sans que la seconde visite soit programmée par l’élue. Le Jury, composé de Vaudais relance. Finalement, un passage est organisé la veille pour le lendemain, toujours un soir (fin septembre à 18h) toujours en raison de l’emploi du temps très chargé de Mme Rodriguez. Mais cette fois le jury gronde car non seulement ils finissent à la lampe torche pour admirer les balcons et jardins, mais en plus, Mme Rodriguez n’est pas venue !
Quelques semaines plus tard, l’amateurisme poursuit son œuvre : le Jury est invité la veille pour le lendemain, certains candidats ont été oubliés dans la liste des invités, et l’élue est de nouveau…. ABSENTE. Le Maire qui remplace sa colistière au pied levé, n’attache lui non plus pas grande importance à ce concours. Deux phrases de remerciements : « J’y connais rien entre les jardins et les balcons. Bon, y’a rien à dire, je vais remettre les prix ». Les cadeaux. L’apéro. C’est fini pour l’édition 2011.
Pourtant, fleurir un balcon, agrémenter son jardin (et d’ailleurs, le faire souvent pour les autres !), être membre du jury, sans autre contrepartie que de participer à l’embellissement de la ville, quelle que soit sa culture, son âge, son quartier, c’est favoriser le vivre ensemble, dans une ville où nous sommes fiers de vivre et de l’embellir, chacun à notre façon.
Malheureusement, notre municipalité n’est pas un bon exemple : des fleurs souvent tristes et trop rachitiques décorent quelques rares parterres, les espaces verts sont négligés, de rares décorations bizarres comme ces quelques poissons oranges et jaunes amènent trop peu de couleur, de nombreux arbres qui apportaient un peu de verdure dans nos espaces publics bétonnés sont coupés et non remplacés, et d’autres jamais plantés dans les nouveaux parkings. Le béton domine dans une ville minérale, où l’élu ne pense qu’à construire.
Alors chapeau bas à ces Résistants de la beauté et de la nature, à ces Jardiniers qui se battent pour notre cadre de vie. Nous leur souhaitons de continuer, de ne pas baisser les bras, de convaincre leur voisin d’embellir eux aussi notre Vaulx-en-Velin, parce que, nous, vaudais, nous le valons bien.
13 décembre 2011
Les nouvelles du jour : notre lettre ouverte sur l'incendie tarvel a été repris; le préfet a réagi; notre viligance pour l'avenir.
Nous avons été relayé à trois reprises suite à notre lettre ouverte au préfet :
Sur Lyon capitale, tout d'abord avec le titre suivant : Incendie à Ecopole : le MoDem inquiet. Le lien ICI
Puis, publié dans la foulée sur le journal 20minutes avec le titre "Tarvel, sous le feu des critiques, le lien ICI
Enfin, dans Le Progrès, le 07 décembre : Incendie chez tarvel, le MoDem veut une enquête. Le lien pour les abonnés ICI
Le plus important, c'est que le préfet mène une enquête et qu'il aurait déjà relevé un délit et huit infractions. "Un arrêté de mesure d'urgence a été pris pour fermer le site" titre le Progrès le 13 décembre.
Mais nous resterons vigilants : on ne peut pas autoriser une société à avoir une activité industrielle dans une zone agricole, inondable de surcroit. Il est hors de question de modifier le PLU sur cette zone agricole et inondable !
Sur Lyon capitale, tout d'abord avec le titre suivant : Incendie à Ecopole : le MoDem inquiet. Le lien ICI
Puis, publié dans la foulée sur le journal 20minutes avec le titre "Tarvel, sous le feu des critiques, le lien ICI
Enfin, dans Le Progrès, le 07 décembre : Incendie chez tarvel, le MoDem veut une enquête. Le lien pour les abonnés ICI
Le plus important, c'est que le préfet mène une enquête et qu'il aurait déjà relevé un délit et huit infractions. "Un arrêté de mesure d'urgence a été pris pour fermer le site" titre le Progrès le 13 décembre.
Mais nous resterons vigilants : on ne peut pas autoriser une société à avoir une activité industrielle dans une zone agricole, inondable de surcroit. Il est hors de question de modifier le PLU sur cette zone agricole et inondable !
05 décembre 2011
Incendie dans l'écopole Tarvel biomasse, Béram et compagnie
Depuis mercredi dernier, le feu brûle dans l'écopôle Tarvel et Compagnies. Le feu est sous contrôle, selon les pompiers, mais le tas de déchets de bois qui a pris feu est tellement gigantesque (on parlerait de 45 000 m3) qu'il leur est impossible d'atteindre le foyer, et donc d'éteindre l'incendie. Cet incendie va encore brûler plusieurs jours.
Outre les mauvaises odeurs qui émanent de ce site depuis plusieurs années, et de façon plus intense ces derniers mois, il faut surtout rappeler que l'ensemble de ce site n'est pas dans une situation très claire d'un point de vue légal.
Outre les mauvaises odeurs qui émanent de ce site depuis plusieurs années, et de façon plus intense ces derniers mois, il faut surtout rappeler que l'ensemble de ce site n'est pas dans une situation très claire d'un point de vue légal.
pour rappel, ce site avait obtenu une autorisation préfectorale en 1997 pour exploiter 22 000T, alors que Décines avait donné un avis défavorable, et Vaulx favorable. L’autorisation a été retirée par décision de justice, suite à l’action de la mairie de Décines le 25 février 2008. La société TARVEL demanda une nouvelle autorisation pour exploiter plus de 50 000T. Il y a eu enquête publique en 2008, mais cette enquête n’a pas été suivie de décisions. La société Tarvel n'a pas d'autorisation. Depuis, de nouvelles sociétés sont apparues sur le site, sur des activités très similaires, dont à priori la société BERAM , propriétaire de ce tas de bois, alors qu'elle n'a qu'une autorisation de moins de 20 000m3.
Vous trouverez ci joint la lettre que nous avons adressé à la préfecture ce jour.
04 décembre 2011
Démarrage de l'enquete publique sur le BUE tronçon Nord depuis Lundi : Nous avons été entendu et nous nous félicitons des choix proposés !
Le 16 Juin 2009, madame GEOFFROY venait nous présenter, lors de la concertation préalable, avec les techniciens du Conseil général un projet de BUE Nord où la solution 2*2 voies serait privilégié. En effet, elle annonçait dans la présentation que « à l’horizon de la mise en service, le trafic prévisionnel à l’heure de pointe du soir serait de 2000véh/heure, soit la limite de capacité d’une chaussée à 2*1 voie. Vraisemblablement, les projections de trafic à long terme conduiront à retenir un principe d’aménagement à 2*2 voies. »
Cette dernière avait rajouté qu’il fallait rester cohérent avec le projet dans sa globalité, qui serait à 2*2 voies au Sud.
Deux ans après, Mme Geoffroy communique dans le Progrès du 07 Août 2011 pour dire que « sur la section entre le pont de la Soie et la route de Décines, on estime que le trafic sera de 17 000 voitures par jour à l’horizon 2015. Dans cette zone, la future voirie intéresse surtout les usagers en transit vers la rocade. « Sur cette portion, une 2x1 voie semble suffire »
Le conseil général a donc changé d’avis, alors que l’enquête publique sur le tronçon sud vient de se terminer, où aucune proposition alternative n’avait été proposée, et émet un avis favorable pour un 2*2 voies, et un trafic annoncé de 31 à 37 000 véhicules/jour. Malgré un courrier de Gérard Collomb à Michel MERCIER le 25 Mai 2009, demandant une homogénéité entre les deux sections du BUE, le Conseil général présente trois solutions, dont celle le long de la Rize à 2*1voie, et deux solutions, préconisant l’utilisation de voies existantes.
Alors qu’est ce qui a fait changer d’avis le Conseil Général ? Certainement pas Mme Geoffroy, qui défend la position de M COLLOMB et des élus PS. La présentation que nous sommes allé faire, M DOUTRELEAU, président du comité de Riverains du BUE et moi-même au groupe centriste a certainement fait pencher la balance en notre faveur.
Nous nous réjouissons des trois possibilités présentées dans l’enquête publique, montrant ainsi que des solutions alternatives peuvent exister, et nous serons attentifs à ce que le projet reste en effet cohérent avec le tronçon Sud. Ainsi, nous suggérons que les voies au Sud (le tronçon prévu entre l'avenue franklin Roosevelt et la rue Salengro) se scindent en deux : par le boulevard F.Roosevelt pour l’accès à la zone industrielle, que l’on peut remettre à 2*2voies, comme il y a quelques années, et 2*1 voies sur le tracé retenu, doublé de voies en mode doux sur le tronçon en devenir.Cette solution permettrait d'être cohérente avec le tronçon Nord, et limiterait la pollution !
Participez à l’enquête publique, ouverte du 28 Novembre 2011 au 31 décembre 2011, en mairie, et venez donner votre avis sur ce projet, qui protège l’espace vert en cours d’aménagement de la Rize !
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