Il fallait être courageux pour assister jusqu'au bout au Conseil Municipal de mercredi 16 décembre dernier: durée 4h30!!!
Le moment le plus croustillant mais aussi le plus soporifique fut le débat d'orientation budgétaire (2h en tout). L'objectif était de discuter du budget 2010 de notre Ville. Les orateurs furent nombreux à parler mais comme d'habitude assez peu de notre Ville (il est vrai que nombreux parmi eux aspirent à un destin plus national ou régional autrement plus glorieux sur un CV qu'être simple adjoint ou élu de Vaulx-en-Velin). On dissertât beaucoup de Sarkozy, de la taxe professionnelle qui va disparaître, de la crise, du chômage, etc…
Pour être concret, la Ville va :
- poursuivre les récurrentes rénovations d'écoles (parce qu’elle entretient peu ou pas son patrimoine depuis des années!!!).
- continuer la rénovation des quartiers (Pré de l'Herpe et Mas du Taureau....nous en sommes au 6° plan de rénovation, non?)
- lancer une piscine et un pôle d'astronomie (voilà qui est urgent quand certains quartiers n'ont pas de terrain de jeu, certaines écoles n'ont pas de cantine ou ont encore de vieux WC à la turque!!!).
On a aussi beaucoup parlé de la future chaufferie au bois, qui a été voté ce jour. Ce projet a toutefois été dénoncé par :
- par l'UMP car il sera sous la maitrise d'œuvre du même qui a fait la chaufferie de Vénissieux (pour ceux qui n'ont pas suivi elle va être "cassée" car elle a été mal faite); surprenant, non !
- par Lutte Ouvrière qui s'est insurgée sur le manque de transparence des accords et de la facturation de la société en charge de l'exploitation; comme quoi quand les élus de LO s'occupent des problèmes des vaudais, ils peuvent avoir de bonnes remarques.
Il y a aussi eut la rituelle distribution des subventions: 5 mn pour donner 3.300.000 d'euros. Le pire ce fut le comblement des déficits. Hé oui, nous sommes dans un système où, en plus de l'absence de contrôle de l'effet de l'argent distribué, il suffit de dépenser sans compter et d'avoir ensuite un déficit pour se retourner vers la Mairie, et dire: "il me manque 15.000 euros, s'il vous plait"....et là dans une indifférence générale et à l'unanimité tout le monde comble le déficit...c'est vrai que certaines associations font comme la Ville (décider ce que l'on veut faire, le faire, et ensuite trouver l’argent en pressurant un peu plus les pauvres gens qui payent).
Dans les points divers, nous avons assisté à une discussion pour savoir qui est à l'origine de la ZUP et des malheurs de Vaulx. Les communistes affirment que la ZUP a été imposée dans les années 60 par la droite nationale. L'UMP affirme que la ZUP est venue à la demande des communistes de l'époque.
Et un petit bonus pour la Palestine qui a encore eut droit à 15000 euros pour des ordinateurs (quant à nos enfants, ils attendront) et des faux frais pour la visite du Maire et de la fille de M. Charrier. D'ailleurs sur ce point, M. le Maire si vous lisez ce billet, une petit requête: la prochaine fois, est ce possible de voter le budget avant de donner l'argent?
Bon Noël à tous.
21 décembre 2009
13 décembre 2009
Une enquête publique est en cours à la mairie de Vaulx en Velin sur la révision du PLU de Décines en vue de la construction du Grand stade.
Les municipalités voisines organisent des réunions d’information et des centaines de personnes se sont déplacés en mairie pour donner leur avis. Notre municipalité reste quant à elle complètement absente, voire transparente sur le sujet. Nous étions les premiers ce mardi 08 décembre à déposer nos commentaires que vous trouverez ci-joint.
fin de l'enquete le 15 decembre 2009
*Nous vous invitons à participer à cette enquête et laisser vos avis, favorables ou non.
*Texte MoDem déposé en mairie : Le projet du Grand Stade de OL prévu sur le site du Montout à Décines est dénoncé par la section de Vaulx-en-Velin, et ce pour deux raisons, l’une sur ses implications locales et l’autre les implications politiques.
1) Tout l’abord des raisons locales :
· Le futur Grand Stade sur Décines va augmenter le trafic routier en périphérie de la ville et amener plus de *pollution sonore et surtout atmosphérique*, là où l’Est de la ville est déjà particulièrement chargé en termes d’infrastructure routière.
· Des *embouteillages conséquents et réguliers* pour tous les habitants, qui rencontreront des difficultés importantes pour rentrer ou sortir de chez eux (routes surchargées, 2x2 voies déjà saturées aujourd’hui, et un tramway qui ne suffira pas à absorber le trafic demandé).
· Le futur Grand Stade sur Décines mettra le centre commercial *Carré de Soie en danger* (déjà en difficulté aujourd’hui), puisque M. AULAS, dans son projet, développera des commerces nécessaires à sa rentabilité. C’est aussi sans compter l’hypermarché LECLERC, de l’autre coté de la Rocade.· Quant à l’argument de la création d’emplois, celui-ci est abusif.
En effet, le dernier centre commercial, Carré de Soie, n’a généré que 230 emplois en tout. Les nouvelles infrastructures ne seront que du transfert depuis Gerland, ou du centre Leclerc en face.Au-delà des nuisances sur la population de l’Est lyonnais, et une poignée d’emplois à la clé, il est nécessaire de mener une réflexion politique générale sur ce projet, et ne pas être simplement une fin de carrière en apothéose pour M AULAS et une consécration pour M COLLOMB, qui veut visiblement laisser son empreinte dans l’histoire.
2) Les raisons politiques.
· Il est incohérent de ne pas équilibrer les infrastructures routières et de transport en amont de ce projet. En effet, si on impose une telle surcharge de trafic, il est nécessaire de développer à l’ouest la construction du COL et du TOP, qui *désengorgera l’Est avant l’ouverture du Grand Stade.
* De même, il faut développer de façon cohérente les transports en commun, Métro voire RER (pour rappel, Tram insuffisant) en direction de l’Est lyonnais, qui se densifie de plus en plus. Ce projet n’est donc pas viable tant que les infrastructures nécessaires ne seront pas votées.
·M COLLOMB s’est engagé à développer partiellement des infrastructures de type rond-point ou tram, largement insuffisantes pour le projet. Or, S’engager à développer ces infrastructures sur des fonds publics, d’un montant de pratiquement le coût du grand Stade, sans aucune contrepartie de M AULAS est une hérésie politique. M AULAS ne s’est pas engagé sur des emplois, ni sur une utilisation gratuite de salles, insertion…
Pour ces raisons,
nous sommes aussi opposés à ce projet.· Ne créer un Grand stade que pour un seul sport, fut il le plus populaire démontre un manque de vision et d’idée du politique. Nous nous opposons donc à un grand stade de foot uniquement.En conclusion, et pour toutes les raisons explicitées ci-dessus, nous sommes *défavorables à la modification du PLU* et nous regrettons qu’une telle démarche soit réalisée pour des intérêts privés et footballistique exclusivement.
fin de l'enquete le 15 decembre 2009
*Nous vous invitons à participer à cette enquête et laisser vos avis, favorables ou non.
*Texte MoDem déposé en mairie : Le projet du Grand Stade de OL prévu sur le site du Montout à Décines est dénoncé par la section de Vaulx-en-Velin, et ce pour deux raisons, l’une sur ses implications locales et l’autre les implications politiques.
1) Tout l’abord des raisons locales :
· Le futur Grand Stade sur Décines va augmenter le trafic routier en périphérie de la ville et amener plus de *pollution sonore et surtout atmosphérique*, là où l’Est de la ville est déjà particulièrement chargé en termes d’infrastructure routière.
· Des *embouteillages conséquents et réguliers* pour tous les habitants, qui rencontreront des difficultés importantes pour rentrer ou sortir de chez eux (routes surchargées, 2x2 voies déjà saturées aujourd’hui, et un tramway qui ne suffira pas à absorber le trafic demandé).
· Le futur Grand Stade sur Décines mettra le centre commercial *Carré de Soie en danger* (déjà en difficulté aujourd’hui), puisque M. AULAS, dans son projet, développera des commerces nécessaires à sa rentabilité. C’est aussi sans compter l’hypermarché LECLERC, de l’autre coté de la Rocade.· Quant à l’argument de la création d’emplois, celui-ci est abusif.
En effet, le dernier centre commercial, Carré de Soie, n’a généré que 230 emplois en tout. Les nouvelles infrastructures ne seront que du transfert depuis Gerland, ou du centre Leclerc en face.Au-delà des nuisances sur la population de l’Est lyonnais, et une poignée d’emplois à la clé, il est nécessaire de mener une réflexion politique générale sur ce projet, et ne pas être simplement une fin de carrière en apothéose pour M AULAS et une consécration pour M COLLOMB, qui veut visiblement laisser son empreinte dans l’histoire.
2) Les raisons politiques.
· Il est incohérent de ne pas équilibrer les infrastructures routières et de transport en amont de ce projet. En effet, si on impose une telle surcharge de trafic, il est nécessaire de développer à l’ouest la construction du COL et du TOP, qui *désengorgera l’Est avant l’ouverture du Grand Stade.
* De même, il faut développer de façon cohérente les transports en commun, Métro voire RER (pour rappel, Tram insuffisant) en direction de l’Est lyonnais, qui se densifie de plus en plus. Ce projet n’est donc pas viable tant que les infrastructures nécessaires ne seront pas votées.
·M COLLOMB s’est engagé à développer partiellement des infrastructures de type rond-point ou tram, largement insuffisantes pour le projet. Or, S’engager à développer ces infrastructures sur des fonds publics, d’un montant de pratiquement le coût du grand Stade, sans aucune contrepartie de M AULAS est une hérésie politique. M AULAS ne s’est pas engagé sur des emplois, ni sur une utilisation gratuite de salles, insertion…
Pour ces raisons,
nous sommes aussi opposés à ce projet.· Ne créer un Grand stade que pour un seul sport, fut il le plus populaire démontre un manque de vision et d’idée du politique. Nous nous opposons donc à un grand stade de foot uniquement.En conclusion, et pour toutes les raisons explicitées ci-dessus, nous sommes *défavorables à la modification du PLU* et nous regrettons qu’une telle démarche soit réalisée pour des intérêts privés et footballistique exclusivement.
10 décembre 2009
Des voitures brûlent au Village de Vaulx-en-Velin, dans l'indifférence. Les médias n’oseraient ils pas critiquer le parti communiste ?
Evènement pitoyable le soir du 08 décembre au quartier du Village de Vaulx en Velin. Pendant que les habitants fêtaient joyeusement la fête annuelle des cardons, des individus ont mis le feu à deux voitures une centaine de mètres plus loin, et ce ne sont pas les seules de la soirée !L’incident pourrait paraître anecdotique, si ce n’est que cela devient récurrent sur ce quartier qui avait toujours été si tranquille pendant des années. En effet, depuis deux mois, les habitants ont comptabilisé une dizaine de voitures brûlées avant cette soirée.
Et personne n’en parle… Ni le Maire interpelé par les habitants, ni la presse. Seuls les citoyens s’insurgent contre ces actes criminels qui rappellent les pires moments de notre banlieue il y a une vingtaine d’années.
A qui la faute ?
A la politique de rénovation urbaine qui impose de diluer les problèmes.
A l’absence de structure de suivi.
A la nullité de la politique municipale sociale sur ce quartier.
A l’inexistence de structures communales de suivi des populations nouvellement installées et en grande difficulté.
Et que fait donc la Mairie. Bétonner. Inaugurer. Bétonner…
Le Modem demande:
qu’une vraie politique sociale soit mise en place sur la ville de Vaulx-en-Velin.
que la Municipalité ne se contente pas de dire « nous construisons des logements pour le bien de tous » sans mettre en place des mesures d’accompagnement en adéquation avec cette politique.
Et que les Polices Nationale et Municipale fassent leur métier et soient sur le terrain « au plus près de ses habitants » (vieille promesse électorale de l’équipe en place d’ailleurs).
Et si vous lisez les médias locaux : « dormez bien, tout va bien, le Maire pose de nouvelles premières pierres pour de nouveaux beaux logements ».
Et personne n’en parle… Ni le Maire interpelé par les habitants, ni la presse. Seuls les citoyens s’insurgent contre ces actes criminels qui rappellent les pires moments de notre banlieue il y a une vingtaine d’années.
A qui la faute ?
A la politique de rénovation urbaine qui impose de diluer les problèmes.
A l’absence de structure de suivi.
A la nullité de la politique municipale sociale sur ce quartier.
A l’inexistence de structures communales de suivi des populations nouvellement installées et en grande difficulté.
Et que fait donc la Mairie. Bétonner. Inaugurer. Bétonner…
Le Modem demande:
qu’une vraie politique sociale soit mise en place sur la ville de Vaulx-en-Velin.
que la Municipalité ne se contente pas de dire « nous construisons des logements pour le bien de tous » sans mettre en place des mesures d’accompagnement en adéquation avec cette politique.
Et que les Polices Nationale et Municipale fassent leur métier et soient sur le terrain « au plus près de ses habitants » (vieille promesse électorale de l’équipe en place d’ailleurs).
Et si vous lisez les médias locaux : « dormez bien, tout va bien, le Maire pose de nouvelles premières pierres pour de nouveaux beaux logements ».
07 décembre 2009
Le palmarès des villes du Rhone !
Vaulx-en-Velin, 4e ville la plus dépensière de l'agglo lyonnaise et seulement le 12e rang pour son dynamisme (dépenses d'équipement). Cherchez l'erreur !... à moins que vous ne la trouviez dans le poids de la masse salariale des fonctionnaires (2e rang) ou son niveau d'endettement (3e rang) !
Bonne lecture.
(Information envoyée par M MOINE/UMP)
03 décembre 2009
Sur MEDIAPART : A Vaulx-en-Velin, un mur de l'ex RDA reste encore debout !
Depuis 1929, la commune des environs de Lyon élit pour maire un communiste. Ça suffit ! estime Christine Bégou, du MoDem local, qui dénonce le cocktail chômage-logements sociaux-impôts.
--------------
Samedi dernier, la municipalité de Vaulx-en-Velin fêtait ses 80 ans de communisme. Pourtant, jour après jour, beaucoup d'habitants s'étonnent que scandale après scandale, rien ne bouge. Il existe une opposition sur Vaulx, mené par l'UMP, le MoDem et le PS, mais invisible, dans une ville où tout n'est question que d'affiliation. Ce sont donc l'UMP et le MoDem, réunis pour l'occasion, qui cherchent à apporter une vision critique de cette gestion, vingt ans après la chute du mur de Berlin.
Replongeons-nous en 1917. En Russie c'est la révolution. Les ouvriers et paysans prennent le pouvoir contre les possédants qui perdent leurs privilèges. Le prolétariat mondial se met à espérer.
En 1929, 115 communes de France élisent à leur tête une majorité communiste. A Vaulx-en-Velin c'est l'arrivée du « Bloc Ouvrier et Paysan ». La population est de 4.000 habitants. La nouvelle municipalité fait de grands travaux (routes, assainissement, électrification, constructions salubres) et améliore la vie des plus démunis (santé, éducation, loisirs). Elle fait aussi table rase du passé en démolissant ou abandonnant l'histoire de la Ville (châteaux, mairie).
1965, le PC Vaudais accueille à bras ouverts un vivier électoral, en tournant le dos à ses paysans, dans des conditions qui seront le terreau de l'explosion qui aura lieu 20 ans plus tard au Mas du Taureau. Et naît alors ce que l'on appelle alors une « banlieue rouge ». Mais une banlieue pauvre. Une banlieue sans moyen pour intégrer les nouvelles populations. Une banlieue qui court après les aides, après les entreprises, après les autoroutes, plus récemment après les grandes surfaces, symboles de l‘hyperconsommation pour bénéficier de financements intercommunaux. Mais les habitants n'en bénéficient pas ou si peu.
2009, l'URSS a disparu. Le bloc de l'Est s'est écroulé. Le mur de Berlin est tombé. Le PC représente en France moins de 3% de l'électorat. Et à Vaulx-en-Velin, rien n'a changé. La commune vit hors du temps, sans alternance aucune depuis 1929. Le Maire affiche un communisme triomphant et la Municipalité fête ses 80 ans. Mais qu'est devenue la Ville en 80 ans ? Elle est passée de 4 000 à 40 000 habitants. Le taux de chômage est de 25%. Le taux de logements sociaux est de 62 %. Election après élection, l'abstention est la première force politique de la ville (56% pour les dernières élections municipales, 77% pour les européennes). Le 6° plan de rénovation urbaine est en cours. Après 80 ans d'investissement pantagruélique, la mixité sociale affichée n'existe pas.
Pourtant les moyens existent. L'argent public coule à flots. Les taxes foncière et d'habitation ont le second taux le plus élevé du département, exerçant une pression fiscale sur les rares propriétaires encore présents. La ville est encerclée d'autoroutes, continue à monter des programmes de logements 100% sociaux, et rase des quartiers complets pour reconstruire à son image, faisant fi du patrimoine historique auquel étaient attachés les habitants. La mairie a oublié le bien être de ses administrés sacrifiés sur l'autel de la lutte contre le « Grand Capital ». Mais l'argent est dilapidé. Au-delà des véhicules de fonction des élus communistes (pourquoi seraient-ils plus exemplaires que la droite?), certaines dépenses sont scandaleuses : 500.000 euros par an pour un bimensuel d'information municipal employant 7 personnes, un budget de coopération internationale à faire pâlir la Ville de Lyon (comme les 30.000 euros de subventions votés pour le Nicaragua en septembre 2009 pour réparer des toits), des dépenses de fonctionnement en explosion (le nombre d'employés municipaux est passé de 750 à 1100 en 15 ans alors que la ville a perdu sur la période 10% de ses habitants et bon nombre de ses compétences au profit du Grand Lyon).
La municipalité communiste a fêté ses 80 ans le 28 Novembre dernier, lors d'un banquet. Le maire communiste, interviewé, résume les actions à venir à « une résistance contre les patrons du CAC 40 ». Le chef de section du parti communiste conclut : « ce n'est pas parce qu'on est pauvre qu'on n'a pas le droit au sport et à la culture ». Si les communistes ont beaucoup œuvrés en 1929, rétablissant un équilibre pour toute la population, ils oublient aujourd'hui les petits propriétaires les assommant de charges et d'impôts, ils oublient les paysans (dont le nombre a été divisé par 50 en 80 ans) en réduisant leurs terres à la portion congrue, ils oublient les personnes qui ne pensent pas comme eux, et écartent les groupements et associations « subversifs » des subventions générales.
Pourtant, le communisme est reconduit mandat après mandat. Comment l'expliquer ? Comment expliquer que le Maire soit élu en 2008 avec 4030 voix alors qu'un an plus tard, aux européennes, le total des voix de gauche ne représentait que 1027 bulletins ? Où sont passés les quelques 3000 clients qui n'ont pas voté à gauche ? Le vote démocratique en prend un coup. Le clientélisme est bien là, qui réapparait à chaque élection locale. Et que fait l'opposition ? Elle a beau critiquer, proposer des alternatives, envoyer des communiqués, elle est rarement publiée, passe pour incompétente lorsqu'elle l'est, alors que la municipalité utilise une véritable machine de guerre pour informer la population que tout va bien et démonter les arguments adverses. Quant au PS, dans l'opposition pour ce mandat, il ne s'oppose pas, mais les quelques articles publiés pointent du doigt toutes leurs faiblesses, leur enlevant toute crédibilité. L'opposition, aux yeux des Vaudais, apparaît donc comme pitoyable, ne les poussant pas à s'exprimer. D'ailleurs, où voyez vous que tout va mal ?
Que dire donc ? Que 80 ans de communisme à Vaulx-en-Velin, c'est une pression fiscale insupportable, une gestion désastreuse, une abstention électorale déroutante alliée à un clientélisme forcené et une ghettoïsation grandissante, et une opposition inexistante. Les communistes de Vaulx-en-Velin se comportent comme les pires capitalistes, en confisquant les ressources publiques au service d'une caste, de leurs intérêts, et de leurs affidés. Voudriez-vous vivre à Vaulx-en-Velin, ville de culture, de sport, de solidarité et d'opposition aux patrons du CAC 40 ?
Il est urgent pour l'opposition de développer une union démocratique afin d'inscrire Vaulx-en-Velin dans le XXIème siècle, d'être audible et de proposer un projet de vie attractif aux Vaudais.
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Samedi dernier, la municipalité de Vaulx-en-Velin fêtait ses 80 ans de communisme. Pourtant, jour après jour, beaucoup d'habitants s'étonnent que scandale après scandale, rien ne bouge. Il existe une opposition sur Vaulx, mené par l'UMP, le MoDem et le PS, mais invisible, dans une ville où tout n'est question que d'affiliation. Ce sont donc l'UMP et le MoDem, réunis pour l'occasion, qui cherchent à apporter une vision critique de cette gestion, vingt ans après la chute du mur de Berlin.
Replongeons-nous en 1917. En Russie c'est la révolution. Les ouvriers et paysans prennent le pouvoir contre les possédants qui perdent leurs privilèges. Le prolétariat mondial se met à espérer.
En 1929, 115 communes de France élisent à leur tête une majorité communiste. A Vaulx-en-Velin c'est l'arrivée du « Bloc Ouvrier et Paysan ». La population est de 4.000 habitants. La nouvelle municipalité fait de grands travaux (routes, assainissement, électrification, constructions salubres) et améliore la vie des plus démunis (santé, éducation, loisirs). Elle fait aussi table rase du passé en démolissant ou abandonnant l'histoire de la Ville (châteaux, mairie).
1965, le PC Vaudais accueille à bras ouverts un vivier électoral, en tournant le dos à ses paysans, dans des conditions qui seront le terreau de l'explosion qui aura lieu 20 ans plus tard au Mas du Taureau. Et naît alors ce que l'on appelle alors une « banlieue rouge ». Mais une banlieue pauvre. Une banlieue sans moyen pour intégrer les nouvelles populations. Une banlieue qui court après les aides, après les entreprises, après les autoroutes, plus récemment après les grandes surfaces, symboles de l‘hyperconsommation pour bénéficier de financements intercommunaux. Mais les habitants n'en bénéficient pas ou si peu.
2009, l'URSS a disparu. Le bloc de l'Est s'est écroulé. Le mur de Berlin est tombé. Le PC représente en France moins de 3% de l'électorat. Et à Vaulx-en-Velin, rien n'a changé. La commune vit hors du temps, sans alternance aucune depuis 1929. Le Maire affiche un communisme triomphant et la Municipalité fête ses 80 ans. Mais qu'est devenue la Ville en 80 ans ? Elle est passée de 4 000 à 40 000 habitants. Le taux de chômage est de 25%. Le taux de logements sociaux est de 62 %. Election après élection, l'abstention est la première force politique de la ville (56% pour les dernières élections municipales, 77% pour les européennes). Le 6° plan de rénovation urbaine est en cours. Après 80 ans d'investissement pantagruélique, la mixité sociale affichée n'existe pas.
Pourtant les moyens existent. L'argent public coule à flots. Les taxes foncière et d'habitation ont le second taux le plus élevé du département, exerçant une pression fiscale sur les rares propriétaires encore présents. La ville est encerclée d'autoroutes, continue à monter des programmes de logements 100% sociaux, et rase des quartiers complets pour reconstruire à son image, faisant fi du patrimoine historique auquel étaient attachés les habitants. La mairie a oublié le bien être de ses administrés sacrifiés sur l'autel de la lutte contre le « Grand Capital ». Mais l'argent est dilapidé. Au-delà des véhicules de fonction des élus communistes (pourquoi seraient-ils plus exemplaires que la droite?), certaines dépenses sont scandaleuses : 500.000 euros par an pour un bimensuel d'information municipal employant 7 personnes, un budget de coopération internationale à faire pâlir la Ville de Lyon (comme les 30.000 euros de subventions votés pour le Nicaragua en septembre 2009 pour réparer des toits), des dépenses de fonctionnement en explosion (le nombre d'employés municipaux est passé de 750 à 1100 en 15 ans alors que la ville a perdu sur la période 10% de ses habitants et bon nombre de ses compétences au profit du Grand Lyon).
La municipalité communiste a fêté ses 80 ans le 28 Novembre dernier, lors d'un banquet. Le maire communiste, interviewé, résume les actions à venir à « une résistance contre les patrons du CAC 40 ». Le chef de section du parti communiste conclut : « ce n'est pas parce qu'on est pauvre qu'on n'a pas le droit au sport et à la culture ». Si les communistes ont beaucoup œuvrés en 1929, rétablissant un équilibre pour toute la population, ils oublient aujourd'hui les petits propriétaires les assommant de charges et d'impôts, ils oublient les paysans (dont le nombre a été divisé par 50 en 80 ans) en réduisant leurs terres à la portion congrue, ils oublient les personnes qui ne pensent pas comme eux, et écartent les groupements et associations « subversifs » des subventions générales.
Pourtant, le communisme est reconduit mandat après mandat. Comment l'expliquer ? Comment expliquer que le Maire soit élu en 2008 avec 4030 voix alors qu'un an plus tard, aux européennes, le total des voix de gauche ne représentait que 1027 bulletins ? Où sont passés les quelques 3000 clients qui n'ont pas voté à gauche ? Le vote démocratique en prend un coup. Le clientélisme est bien là, qui réapparait à chaque élection locale. Et que fait l'opposition ? Elle a beau critiquer, proposer des alternatives, envoyer des communiqués, elle est rarement publiée, passe pour incompétente lorsqu'elle l'est, alors que la municipalité utilise une véritable machine de guerre pour informer la population que tout va bien et démonter les arguments adverses. Quant au PS, dans l'opposition pour ce mandat, il ne s'oppose pas, mais les quelques articles publiés pointent du doigt toutes leurs faiblesses, leur enlevant toute crédibilité. L'opposition, aux yeux des Vaudais, apparaît donc comme pitoyable, ne les poussant pas à s'exprimer. D'ailleurs, où voyez vous que tout va mal ?
Que dire donc ? Que 80 ans de communisme à Vaulx-en-Velin, c'est une pression fiscale insupportable, une gestion désastreuse, une abstention électorale déroutante alliée à un clientélisme forcené et une ghettoïsation grandissante, et une opposition inexistante. Les communistes de Vaulx-en-Velin se comportent comme les pires capitalistes, en confisquant les ressources publiques au service d'une caste, de leurs intérêts, et de leurs affidés. Voudriez-vous vivre à Vaulx-en-Velin, ville de culture, de sport, de solidarité et d'opposition aux patrons du CAC 40 ?
Il est urgent pour l'opposition de développer une union démocratique afin d'inscrire Vaulx-en-Velin dans le XXIème siècle, d'être audible et de proposer un projet de vie attractif aux Vaudais.
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