Paris, le 8 novembre 2007
Chers amis,
Nous avons dû, après les élections du printemps, reconstruire notre organisation. C’est maintenant chose faite : vous allez donc recevoir à nouveau journal, lettres et documents.
Ce mois de novembre est très important pour nous. Nous préparons à la fois le congrès fondateur du Mouvement démocrate, le congrès extraordinaire de l’UDF qui lui est joint, et les élections municipales et cantonales, pendant que l’actualité politique plonge beaucoup de Français dans l’interrogation et la perplexité.
Le congrès fondateur du Mouvement démocrate aura lieu les samedi 1er et dimanche 2 décembre à Paris Villepinte. Il faut auparavant une délibération statutaire pour régler les relations entre l’UDF et le Mouvement démocrate, comme d’ailleurs entre le Mouvement démocrate et Cap 21.
Le congrès extraordinaire de l’UDF adoptera un texte, sur proposition du bureau politique de cette formation, sur les relations statutaires entre l’UDF et le Mouvement démocrate. Le Mouvement démocrate est né, en effet, comme vous vous en souvenez, à l’appel du Conseil national de l’UDF, par l’adoption d’une motion, le 10 mai 2007.
Nous avons à gérer une situation rare, qui ne s’est pas produite souvent dans un courant politique français : des dizaines de milliers d’adhérents nouveaux nous ont rejoints, et il faut que chacun se trouve à l’aise, à sa place, dans la maison nouvelle que nous formons ensemble.
Je veux répondre à quelques questions simples, qui reviennent souvent :
Quand on est adhérent UDF, faut-il prendre une adhésion nouvelle pour être adhérent au Mouvement démocrate ? Il est vrai qu’un certain nombre d’adhérents ont voulu accomplir cette démarche, et je les en remercie. Mais je proposerai au congrès que tout adhérent de l’UDF (comme tout adhérent de Cap 21) soit automatiquement considéré comme adhérent du Mouvement démocrate et en reçoive la carte. C’est le même courant politique qui se poursuit sous d’autres formes, nouvelles, mais sans rupture dans les idées et dans les convictions.
Qu’en est-il des instances, notamment départementales ? Toutes les instances départementales vont être réélues dans les semaines qui suivent le congrès et nous sommes en train de mettre au point des règles de fonctionnement qui garantiront à tous, quelle que soit la date de leur adhésion, leur juste place.
Comment seront adoptés les statuts du Mouvement démocrate ? Les adhérents auront-ils leur mot à dire ? Bien entendu et je m’y suis engagé. Nous adopterons au congrès trois documents fondateurs : une charte des valeurs ; une charte éthique ; des statuts. Des projets de documents sont mis en ligne depuis le 5 novembre. Ce ne sont que des projets : ils seront examinés notamment par les bureaux des formations fondatrices, et soumis à amendement lors du congrès.Les amendements devront être adressés aux adresses suivantes :statuts@lesdemocrates.fr, chartedesvaleurs@lesdemocrates.fr etcharteethique@lesdemocrates.fr ou par courrier avant le 21 novembre pour que leur recevabilité puisse être examinée par une commission statutaire et soumis au vote.
Comment se préparent les élections municipales ? Nous ne pouvions évidemment pas attendre le congrès pour commencer ce grand travail. J’ai donc mis en place une commission d’investiture (dont vous trouverez la composition en bas de page et sur notre site www.lesdemocrates.fr). Cette commission examine la situation de toutes les villes de plus de 20 000 habitants et, conformément à nos statuts, prononce les investitures chaque fois qu’elle estime la situation décantée et suffisamment claire. Un certain nombre de villes connaissent une situation plus complexe (alliance éventuelle dès le premier tour avec d’autres formations démocratiques, absence de candidature annoncée ou, au contraire, multiplicité de candidatures). Dans tous ces cas, des réunions seront organisée, région par région, par la commission d’investiture, selon un calendrier publié sur notre site. Par ailleurs, je vous invite à faire acte de candidature auprès de la commission à l’adresse suivante : municipales2008@lesdemocrates.fr ou par courrier à notre adresse.
L’ensemble de ce travail de construction se déroule en un moment politique plein d’interrogations pour beaucoup de Français. La politique suivie est tournée vers la mise en lumière, le spectaculaire pour ne pas dire le spectacle, du président de la République, acteur qui monopolise tous les rôles du gouvernement. Nous avons toujours été persuadés que la centralisation et la concentration du pouvoir étaient une faiblesse de la France. Cette faiblesse est aujourd’hui accentuée jusqu’à la caricature.
La lutte contre le déficit et la dette est passée au deuxième plan. Beaucoup de nos partenaires européens s’en inquiètent. Dans le même temps, le « paquet fiscal » a conduit à des facilités en direction des Français déjà favorisés, ce qui ne facilitera pas l’acceptation des décisions rigoureuses le jour où elles deviendront inévitables.
Le projet de société est peu lisible. Ce qui émerge, c’est l’affirmation répétée qu’il faut « réconcilier les Français avec l’argent », parce que « l’argent, c’est la réussite ». Pour beaucoup d’entre nous, la confusion entre argent et réussite est une régression : que peuvent entendre dans une telle affirmation les éducateurs, les scientifiques, les classes moyennes, les retraités, les femmes et hommes de culture ?...
Bien des réformes sont éludées : on annonçait que la loi sur les universités serait le texte le plus important du quinquennat, qu’en reste-t-il ? On prévoyait un service minimum de plein exercice pour les services publics, on avoue aujourd’hui que ces dispositions ne changeront rien à la situation actuelle… Le déficit de la sécurité sociale n’a été en rien diminué par les lois des gouvernements précédents, et les franchises, socialement discutables, sont annoncées comme devant financer la recherche sur la maladie d’Alzheimer, le cancer, et autres soins palliatifs. Évidemment, cette affirmation est une présentation de façade, mais l’idée qu’on demanderait aux seuls malades de financer la recherche contre la maladie apparaît en soi comme un problème.
La seule réforme effectivement en cours est celle de la retraite des régimes spéciaux. C’est un passage obligé, non pas seulement en termes financiers (les régimes spéciaux représentent seulement 5 % des besoins de financement des caisses de retraite), mais en termes d’équité. Nous pensons que l’on peut trouver le chemin d’une réforme juste. Cela demande une capacité de négociation, beaucoup de fermeté, et un effort de compréhension en direction des salariés qui ne sont pas des privilégiés et vont nécessairement voir ainsi changer leur contrat de travail. En tout état de cause, si le chemin de cette réforme juste est trouvé, nous y apporterons notre soutien.
Il importe d’ajouter que le rendez-vous de la retraite se présentera après les élections municipales. Il ne s’agira pas là des 5 % de régimes spéciaux, mais de 100 % des besoins de financement. Je maintiens, même si le gouvernement n’est pas de cet avis, que la réflexion sur les retraites par points était une approche plus globale, plus juste, plus équilibrée que les éternels ajustements auxquels nous assistons. Mais il est vrai que c’est un travail de grande ampleur, et qui demande une démocratie sociale pleinement active et responsable.
Nous avons apporté notre soutien au Grenelle de l’environnement. Mais une fois passée la phase consensuelle, la question est maintenant celle des mesures concrètes : c’est le véritable rendez-vous. Et c’est à ce rendez-vous que nous serons attentifs, avec tous ceux, dans nos rangs, qui ont une profonde connaissance de ces sujets.
La réforme des institutions n’a pas pris le bon chemin. Il y a, bien sûr, dans le texte du comité Balladur des pistes qui doivent être retenues, notamment pour la procédure parlementaire. Mais pour l’essentiel, l’autonomie du pouvoir législatif par rapport au pouvoir exécutif, on a choisi d’aller vers l’aggravation des dérives de la Ve République. Quelle autonomie, en effet, peut-on imaginer pour une Assemblée dont le premier tour de l’élection serait organisé le jour même… du deuxième tour de l’élection présidentielle ?... Quelle représentation honnête du pluralisme de notre démocratie quand on prétend que la proportionnelle (souhaitée par les deux tiers des Français) ne devrait représenter que 20 à 30 sièges sur 577 ?... Il est à craindre que, contrarement aux espoirs que nous avions mis dans cette instance, la direction prise n’aboutisse à une impasse, voire à une aggravation de la situation actuelle.
Tous ces sujets donnent la vraie dimension du défi qui est devant nous : il s’agit de construire un projet de société qui permettra à la société française et aux sociétés européennes de trouver un autre horizon que celui, purement matérialiste, d’une société d’inégalité croissante. Une société efficace, et de justice croissante, une société où la démocratie n’est pas un vain mot, où le citoyen n’est pas seulement la cible d’une communication de tous les instants, mais considéré comme conscient et responsable, une société où l’État n’est pas seul, mais entouré de partenaires actifs et légitimes (entreprises, associations, collectivités, familles, etc.) Une société où le système de valeurs privlégie l’éducation, la formation, la recherche, l’épanouissement de l’individu, le pluralisme. Si ce sujet du projet de société vous intéresse, permettez-moi de vous renvoyer à l’article que j’ai écrit durant l’été dans la revue Commentaire : Du centre au projet démocrate…
Cette recherche d’un projet de société alternatif, et d’un mode de gouvernement nouveau, nous sommes seuls, me semble-t-il, à pouvoir en être aujourd’hui les promoteurs. Le parti socialiste traverse en effet une crise lourde, parce qu’elle est à la fois une crise de leadership et une crise d’inspiration. Cette crise l’empêche de suivre le chemin qu’ont emprunté il y a des années les socio-démocrates européens, eux-mêmes désormais (on l’oublie trop souvent) en interrogation sur leur modèle d’état providence. C’est notre responsabilité d’entrer de plain pied dans ces questions, sur lesquelles les Français ne manqueront pas de rejoindre les pionniers que nous aurons osé être.
De ce devoir de construction, en tout cas, je veux vous assurer qu’avec vous, si nombreux, je ne me laisserai pas détourner.
Pour tout cela, je vous donne rendez-vous les 30 novembre (pour les adhérents de l’UDF) 1er et 2 décembre, pour tous les MoDem, à Paris-Villepinte.
Affectueusement à vous tous.
François Bayrou
Rappel de la composition de la commission d'investiture : François Bayrou, Jacqueline Gourault, Michel Mercier, Marielle de Sarnez, Jean Arthuis, Eric Azière (coordination de la commission), Corinne Lepage, Jean-Luc Bennahmias, Nathalie Griesbeck, Olivier Henno, Anne Laperrouze, Bernard Lehideux, Patrick Mignola, Jean-Marie Vanlerenberghe, Jean Peyrelevade, Jean-Marie Cavada.
Pour vous inscrire au(x) congrès, deux possibilités :- nous retourner le bulletin d'inscription rempli et accompagné du chèque de règlement- en ligne (paiement par carte bancaire sécurisé) sur le site www.congres-udf-modem.fr dans les prochains jours
Téléchargez le bulletin d'inscription au(x) congrès
10 novembre 2007
01 novembre 2007
témoignage d'une militante
Etre MoDem pour ma part c' est plutôt un état d' esprit et l' appartenance ou le passé politique n' est pas une référence en soi, mais quelque chose qui doit se conjuguer et se mêler aux autres dans le respect de nos différences car elles sont notre richesse. Sans respect de l' autre, je ne pense pas que la Démocratie puisse exister. Je dirais pour ma part que je suis comme "Jean Gabin, j' ai 56 ans et, je sais que je ne sais rien et que j' ai tout à apprendre de l' autre" ... Oui, être au Modem aujourd'hui, c' est faire oublier et les grandes règles des : "vous auriez dû, Y-a- cas etc, c' est s' ouvrir aux dialogues, ne pas rester borner sur nos idées, les faire évoluer au contact des autres et apporter des solutions pour demain dans le respect de l'Humain !
...Dans ces conditions, la famille MoDem se doit d' avoir les bras ouverts et d' accueillir celles et ceux qui viennent renforcer sa richesse par leurs venues. Si nous arrivons à conjuguer, nos âges, nos expériences et l' envie d' avoir envie de faire et de pratiquer, d' écouter et de savoir répondre à ceux et à celles qui souhaitent pratiquer et conjuguer "en toute transparence", au quotidien un "autre langage" politique, je suis persuadée que l'ORANGE deviendra la couleur de l' espoir, de la bonne-volonté, de la détermination, du savoir faire conjugué de l' expérience de toutes et tous.
Ces valeurs portées lors des dernières élections législatives par François Bayrou ont été plébiscitées, il nous a ouvert le chemin par son combat juste et sincère, il nous suffit simplement aujourd'hui de faire taire nos différences pour n'en faire qu'une ! Les élections municipales sont des élections qui mobilisent sur des personnalités, des idées et si nous savons être cela, nous serons sollicités car notre présence est attendue. Soyons Forts, Soyons présents et Ouverts afin de participer sur le terrain au creuset de nos jeunes Politiques Modem de demain... Soyons le Tiers Etat au sens le plus noble et le plus large, soyons représentatifs, soyons sincères, soyons au service de l'autre plutôt qu' à sa carrière politique, sachons s'effacer pour l'intérêt général et par dessus tout, sachons conjuguer nos différences pour en faire une richesse et laissons les vieux clivages politiques "droite c/ Gauche" se bagarrer entre eux !
Je suis ici, car je suis persuadée que notre Notre Mouvement Politique ouvrira au centre, le chemin rassembleur des citoyens d'aujourd'hui et de demain qui pensent et penseront, que la politique à de l'avenir si et si, elle est pratiquée avec sincérité et sans soucis d'affairisme...
A bientôt lors du congrès pour apporter à François BAYROU tout le soutien qu'il mérite.
Amitiés, nicole
...Dans ces conditions, la famille MoDem se doit d' avoir les bras ouverts et d' accueillir celles et ceux qui viennent renforcer sa richesse par leurs venues. Si nous arrivons à conjuguer, nos âges, nos expériences et l' envie d' avoir envie de faire et de pratiquer, d' écouter et de savoir répondre à ceux et à celles qui souhaitent pratiquer et conjuguer "en toute transparence", au quotidien un "autre langage" politique, je suis persuadée que l'ORANGE deviendra la couleur de l' espoir, de la bonne-volonté, de la détermination, du savoir faire conjugué de l' expérience de toutes et tous.
Ces valeurs portées lors des dernières élections législatives par François Bayrou ont été plébiscitées, il nous a ouvert le chemin par son combat juste et sincère, il nous suffit simplement aujourd'hui de faire taire nos différences pour n'en faire qu'une ! Les élections municipales sont des élections qui mobilisent sur des personnalités, des idées et si nous savons être cela, nous serons sollicités car notre présence est attendue. Soyons Forts, Soyons présents et Ouverts afin de participer sur le terrain au creuset de nos jeunes Politiques Modem de demain... Soyons le Tiers Etat au sens le plus noble et le plus large, soyons représentatifs, soyons sincères, soyons au service de l'autre plutôt qu' à sa carrière politique, sachons s'effacer pour l'intérêt général et par dessus tout, sachons conjuguer nos différences pour en faire une richesse et laissons les vieux clivages politiques "droite c/ Gauche" se bagarrer entre eux !
Je suis ici, car je suis persuadée que notre Notre Mouvement Politique ouvrira au centre, le chemin rassembleur des citoyens d'aujourd'hui et de demain qui pensent et penseront, que la politique à de l'avenir si et si, elle est pratiquée avec sincérité et sans soucis d'affairisme...
A bientôt lors du congrès pour apporter à François BAYROU tout le soutien qu'il mérite.
Amitiés, nicole
25 octobre 2007
voter pour le changement
infos congres udf et mouvement démocrates
Cher(e)s ami(e)s,
Congrès «UDF» et «Mouvement Démocrate»
Les Congrès se dérouleront du vendredi 30 novembre au dimanche 2 décembre 2007 àVillepinte (Seine Saint Denis).
Congrès UDF le vendredi 30 novembre(après-midi).
Congrès Mouvement Démocrate le samedi 1er décembre (journéeentière) et le dimanche 2 décembre (le matin).
Afin de pouvoir bénéficier de billets TGV tarif groupe au départ de Lyon , merci de vous pré-inscrire auprès de la Fédération le plus rapidement possible au 04 78 92 87 39.
ATTENTION DATE LIMITE POUR LES PRE-INSCRIPTIONS LUNDI 29 OCTOBRE.
3 trajets sont proposés :.
Vendredi 30 novembre (congrès UDF) : départ et retour dans la journée.
Vendredi 30 novembre (congrès UDF et Modem) : départ le 30/11 et retour le2/12.
Samedi 1er décembre (congrès Modem) : départ le samedi 1/12 matin et retour le dimanche 2/12
Sites internetPour trouver une information, échanger avec d'autres Démocrates, n'oubliez pas le site internet de la fédération : http://www.rhone-democrate.org/.Enfin, pour préparer le projet des Démocrate pour la ville de Lyon : le siteinternet collaboratif http://www.lyon-democrate.org/. Merci de communiquer largement autour de vous l'adresse de ce site.
Congrès «UDF» et «Mouvement Démocrate»
Les Congrès se dérouleront du vendredi 30 novembre au dimanche 2 décembre 2007 àVillepinte (Seine Saint Denis).
Congrès UDF le vendredi 30 novembre(après-midi).
Congrès Mouvement Démocrate le samedi 1er décembre (journéeentière) et le dimanche 2 décembre (le matin).
Afin de pouvoir bénéficier de billets TGV tarif groupe au départ de Lyon , merci de vous pré-inscrire auprès de la Fédération le plus rapidement possible au 04 78 92 87 39.
ATTENTION DATE LIMITE POUR LES PRE-INSCRIPTIONS LUNDI 29 OCTOBRE.
3 trajets sont proposés :.
Vendredi 30 novembre (congrès UDF) : départ et retour dans la journée.
Vendredi 30 novembre (congrès UDF et Modem) : départ le 30/11 et retour le2/12.
Samedi 1er décembre (congrès Modem) : départ le samedi 1/12 matin et retour le dimanche 2/12
Sites internetPour trouver une information, échanger avec d'autres Démocrates, n'oubliez pas le site internet de la fédération : http://www.rhone-democrate.org/.Enfin, pour préparer le projet des Démocrate pour la ville de Lyon : le siteinternet collaboratif http://www.lyon-democrate.org/. Merci de communiquer largement autour de vous l'adresse de ce site.
24 octobre 2007
mouvement démocrate où vas tu
Depuis la présidentielle et les législatives, les semaines ont passé ; d’autres échéances approchent : le Congrès du MODEM et les élections locales.
Les militants ont l’impression d’un abandon d’une ligne politique qu’ils ont massivement soutenue en adhérant aux idées mises en avant par François Bayrou.
Or, c’est le bon « calage » de notre ligne politique qui doit déterminer notre stratégie électorale et non l’inverse.
La tactique électorale pour obtenir « un maximum d’élus » ne saurait en aucun cas tenir lieu de ligne politique.
A. Pourquoi créer un mouvement démocrate en France ?
Premier constat :
François Bayrou a constaté et expérimenté la notion de Centre dans toutes ses contorsions depuis plus de 20 ans : le Centre n’est pas viable.
- d’abord parce qu’il se positionne par rapport à la droite et à la gauche
ensuite :
- le centre droit ne peut exister qu’en tant que supplétif de la droite
- le centre gauche en tant que supplétif de la gauche
Jamais, ni l’un ni l’autre ne seront majoritaires.
Second constat :
Beaucoup de démocraties modernes dans le monde sont organisées autour de deux pôles :
- Le pôle dit « conservateur » qui envisage une économie sans contraintes régulée par un Etat policier assez fort pour éviter les débordements : l’Ordre.
- Le pôle dit « démocrate » qui envisage une économie libérale (liberté d’entreprendre et loi du marché) régulée par un Etat minimum et qui s’appuie sur le pari de la responsabilité des personnes.
- Et aux extrémités, une gauche révolutionnaire ou utopique et une extrême droite, l’une et l’autre très minoritaires
L’objectif démocrate :
Créer un mouvement démocrate en France, c’est l’objectif de pouvoir être majoritaire un jour, d’être l’alternance possible et crédible au parti conservateur, comme dans beaucoup de démocraties évoluées.
Un mouvement démocrate couvrirait donc le champ des démocrates sociaux, démocrates chrétiens et sociaux-démocrates.
La philosophie d’un mouvement démocrate a été déclinée par François Bayrou :
- Faire confiance à la responsabilité et à l’intelligence des citoyens pour faire vivre une vraie démocratie. (Humanisme)
- Réduire le rôle de l’Etat omniprésent, renforcé au fil des ans par l’idéologie socialiste ou sécuritaire de droite. (principe de subsidiarité)
- Reconnaître plus largement l’autonomie de l’individu et des collectivités locales ou groupements que les individus constituent entre eux.
- Garantir plus largement les libertés individuelles.
Plus une société est évoluée, plus elle évolue vers un tel schéma (Etats-Unis, Australie, Japon, beaucoup de pays européens…).
Vouloir réduire le mouvement démocrate au centre droit n’aurait pas de sens et ce serait revenir aux éternels errements du centre ; ce serait se condamner à de petits, petits accords électoraux pour obtenir des strapontins de la droite sans jamais pouvoir espérer devenir majoritaire.
L’espoir qu’a fait naître FB auprès de tous ces nouveaux adhérents du MODEM, c’est la création d’un mouvement large, fondé sur les valeurs démocrates, qui doit devenir majoritaire un jour; il faut maintenant l’expliquer et pour cela, il faut le faire exister. Refaire des alliances avec le parti conservateur, c’est nier le mouvement démocrate.
Le mouvement démocrate ne peut exister et devenir majoritaire que s’il intègre tous ceux qui portent des valeurs humanistes, sociales et libérales (au sens de la liberté de la personne humaine, de la collectivité locale et de l’entreprise).
Cela signifie clairement qu’il n’existera vraiment que si les sociaux démocrates le rejoignent. Cela doit guider notre stratégie électorale.
B. MODEM : Quelle est notre ligne politique ?
La ligne politique sur laquelle se sont retrouvés les adhérents du MODEM et ceux de l’UDF qui ne sont pas partis à l’UMP ou au NC, c’est le « projet d’espoir » et le chemin tracé par François Bayrou. C’est sur ces idées-là que s’est construit le projet politique d’un nouveau parti : le Mouvement Démocrate.
Il faut le répéter : Créer le Mouvement Démocrate, c’est clairement vouloir devenir majoritaire un jour, face au parti conservateur et à la gauche radicale.
Sur le rôle et la place d’une troisième voie démocrate, en France, en Europe et dans le Monde, laissons FB s’exprimer : « Nous sommes une force naissante. Au début de sa vie, le baobab est plus petit qu’un fraisier. Notre société du XXI° siècle devra affronter l’intégrisme et l’inégalité croissante contre lesquelles nous devront entrer en résistance. Elle devra également choisir entre AVOIR et ETRE. »
Ce type d’horizon politique, ajouté à la charte des valeurs et d’éthique ainsi que l’ensemble des propositions pour rétablir la démocratie constituent une ligne de conduite politique.
L’objectif du Mouvement démocrate est donc de redonner vie à la démocratie de notre pays, à l’unisson des autres mouvements démocrates dans le Monde.
Il doit de ce fait, rester un parti indépendant.
C. Le débat sur le nom du MoDem
"Et nous porterons un seul nom. Et c'est un grand nom. Le Mouvement Démocrate" (F.B à Seignosse.)
François Bayrou a souhaité le nom de Mouvement démocrate, si fort de sens et de connexions internationales. A Seignosse, il a exclu l’idée de garder le nom d’UDF, trop connoté de « centrisme » avec tout ce que cela a de négatif. Il a été applaudi à tout rompre à cette proposition. Pourtant, un certain nombre d’élus UDF, non sans arrière-pensées, veulent le maintien du sigle UDF. Ils ont été hués à Seignosse.
Soit nous devenons l'UDF-Mouvement Démocrate, alors les électeurs de gauche nous soupçonneront toujours d'être encore à droite et les électeurs de droite s'imagineront que l'UDF penche maintenant à gauche, donc ce sera un échec cuisant. De toutes façon, ce nom est pour l’instant sans base juridique, aucun statut ou association ne lui correspond.
Soit l'UDF et le Mouvement Démocrate deviennent deux partis indépendants, donc avec beaucoup de listes indépendantes pour les municipales et là autant vous dire que non seulement nous diviserons notre électorat de base par deux, soit déjà plus grand chose, mais en plus il y aura une nette perte de confiance en l'UDF compte tenu de ces atermoiements. Ce sera également un échec cuisant pour les deux.
Soit nous devenons le Mouvement Démocrate unitaire et nous aurons à travailler rapidement sur notre communication, en même temps que sur nos projets municipaux, pour expliquer la ligne politique du MoDem. Nous savons tous que nous avons un potentiel énorme, autant en profiter le plus rapidement.
Si l’on veut créer un véritable mouvement démocrate, destiné à prendre un jour la place du parti conservateur, il n’y a qu’un choix possible : MoDem
D. Il n’y aura pas de Mouvement démocrate sans démocratie interne
Le mot de « Démocrate » ne doit être ni une marque, ni un slogan, ni un attrape-nigaud pour électeurs ; il est un mot à haute valeur ajoutée qui renvoie aux chartes d’éthique et des valeurs du mouvement. Il a fait naître beaucoup d’espoirs auprès de 50.000 personnes qui ont pris leur carte.
Un sondage interne auprès des adhérents Modem fait apparaître deux priorités principales :
- La démocratie interne
- Le travail de terrain
Seignosse a été l’illustration d’une forte volonté des militants qui veulent discuter, échanger, travailler à l’élaboration d’une ligne politique, celle que François Bayrou a tracée et concrétisée dans la volonté de créer un parti démocrate. Ils ne cherchent pas, pour la plupart, à être élus à tout prix ; c’est une différence essentielle avec l’UDF qui était notoirement un parti de notables.
Que veulent les adhérents du Modem ?
- Une véritable démocratie interne au Mouvement
- Etre consultés sur les projets de statuts (nationaux et locaux)
- Elire démocratiquement leurs instances nationales et locales.
- La transparence financière.
- Pouvoir voter sur les projets de stratégie électorale.
- L’organisation de primaires pour les investitures (nationales et locales)
Ils veulent aussi une organisation efficace et réaliste qui prenne en compte ces exigences démocratiques.
Une autre caractéristique de la démocratie interne doit être naturellement celle du Bottom up (du bas vers le haut), venant remplacer le Top down traditionnellement pratiqué dans les partis politiques français et notamment l’UDF. A ce titre et aux dires de ceux qui l’entourent, François Bayrou aura besoin de s’amender sur ce point.
Peut-être qu’à terme, il ne faudra plus que le MoDem se confonde avec son fondateur car une trop grande personnalisation freinera le rassemblement nécessaire de tous les démocrates.
E. L’organisation du MoDem :
La création d’un nouveau mouvement politique en France est réellement une aventure enthousiasmante. Mais il ne faut pas s’y tromper, elle va être semée d’embûches et les difficultés vont être nombreuses, surtout à l’approche des élections locales.
L’organisation du MoDem national :
· Le Congrès
Le Congrès de l’UDF aura lieu le Vendredi 30 novembre prochain : il devra décider de dissoudre l’UDF ou bien de la maintenir, mais en dehors du MoDem.
Le Congrès du MoDem aura lieu le samedi 1° décembre et le dimanche 2 (matin). Il devra adopter ses statuts et les deux chartes (éthique et valeurs).
Le MoDem sera donc créé quelle que soit la position prise par l’UDF.
· Des statuts démocratiques
L’une des tâches de ce congrès sera d’adopter les statuts nationaux qui conditionneront une part de nos statuts locaux. Il a été annoncé que les militants seraient consultés pour donner leur avis auparavant (il ne reste qu’un mois). Dans beaucoup de fédérations la vigilance s’éveille à ce sujet très important pour l’organisation de notre démocratie interne. Pourtant, de très nombreux militants ou groupes de travail locaux ont fait remonter des projets de statuts bien construits.
Les difficultés et embûches :
La difficulté de notre congrès fondateur tiendra de plusieurs facteurs :
L’UDF devenue force centrifuge
Il est triste de constater que beaucoup d’élus du parti sur lequel se construit le Modem sont partis à l’UMP ou au Nouveau centre ; d’autres, qui sont restés s’apprêtent à partir à la veille des élections locales, peut-être même en emportant avec eux l’UDF et la caisse. Ceci n’est que la résultante assez logique du rôle de simple supplétifs de la droite qu’avaient ces élus qui ne peuvent être réélus sans l’appui de l’UMP. Voilà notamment pourquoi il est impératif de rompre avec cette pratique d’alliance systématique qui fait perdre toute identité.
Chacun sait que le Centre droit n’a qu’une existence fictive ; il n’aurait quasiment pas d’élus si ceux-ci ne se présentaient pas sous l’étiquette majorité de droite.
Michel Mercier vient de publier dans « Le parisien »,un article qui n’a rien d’anodin. Considéré jusqu’ici comme le bras droit de FB, il ne parle pas un instant de Modem, mais d’UDF-Modem, contrairement à ce que FB a souhaité ; il s’évertue à parler du Centre, centre droit, centre gauche, contrairement aux orientations de Seignosse ; il propose à son « ami » FB que l’UDF-Modem accepte la main tendue de Sakozy (on sait qu’il a eu des propositions à titre personnel pour le remaniement de janvier). Enfin, il ne dément pas l’intérêt qu’il y aurait pour les élus locaux, du maintien de l’UDF en fonctionnement.
Bref, par presse interposée, il veut forcer la main à François Bayrou pour que celui-ci se recentre à droite et que les accords avec l’UMP puissent perdurer.
La même semaine, comme pour donner un gage à la majorité, il vote l’amendement au sénat sur les tests ADN et entraîne 2/3 des sénateurs UDF avec lui.
Bref, c’est clair, il préfère être Ministre en janvier que de poursuivre l’aventure avec François Bayrou. Triste et sordide !
Arguties juridiques sur les droits de vote :
Un congrès UDF doit donc se tenir avant celui du Modem pour décider de l’avenir de l’UDF. Des juristes sont en train d’étudier qui aura le droit de vote, ce n’est pas neutre. La double appartenance n’étant pas permise par les statuts, ceux qui ont adhéré au NC ne devraient pas pouvoir voter ; mais que dire des UDF qui ont adhéré en 2007 au Modem ? Et puis, seuls ceux qui avaient une carte UDF en 206 pourraient voter, donc pas les nouveaux inscrits UDF de la campagne présidentielle, mais les actuels NC pourraient alors voter : bref, un vrai imbroglio. L’enjeu étant de garder l’UDF en vie pour la recentrer au centre droit et ainsi se rapprocher du NC « sans doute avant la fin de l’année », comme dit Mercier !
Mais comme disait la suppléante de Didier Bariani : "Sur le terrain juridique, on est bardés : on a avec nous les meilleurs avocats, la Justice et le Président de la République ! et le responsable des statuts à l'UDF, c'est Didier; c'est lui qui a déposé les statuts du Modem, identiques à ceux de l'UDF ! et on votera l’exclusion de Bayrou de l’UDF"
Elus de L'UDF
Sur le millier d'élus locaux avec l'étiquette UDF (Maires et conseillers généraux), la grande majorité (90%) a été élue avec les voix de l'UMP, c'est à dire qu'ils n'avaient pas de candidat UMP en face d'eux et se présentaient en qualité de candidats de la majorité (ou de l'opposition sous Mitterand). Se présenter en dehors de la majorité en 2008, c'est pour 90% d'entre eux être certains de l'échec (sauf quelques personnalités car l'UDF reste à 6-7% max). Au vu des législatives, l'étiquette Modem sera bien moins rentable pour eux que l'alliance avec l'UMP.
Comment pensez-vous qu'ils vont voter au congrès UDF ? Et ils y seront ! Majoritaires sans doute!
Autres élus, les sénateurs : 2/3 d'entre eux ont déjà suivi Mercier.
Les députés : ils ne sont que 4 et j'ai eu Thierry Benoît la semaine dernière au téléphone; il m'a dit que FB lui avait forcé la main pour se déclarer UDF-Modem mais qu'il allait tout faire, avec d'autres, pour que l'UDF reste indépendante et ancrée au centre droit.
Il reste les députés européens ; Marielle de Sarnez, qui n'est plus la favorite, est complètement centrée sur Paris et se rapproche de l’UMP ; JM Cavada rêve aussi d’être ministre ; Morillon est encore là ?
Corinne Lepage a accepté une « mission » auprès de Jean-Louis Borloo.
Le cercle des fidèles se réduit donc à une petite poignée.
Financement, le grand imbroglioLe Modem ne devrait pas pouvoir bénéficier de financement public en son nom propre. 4,8 millions d’euros. C’est, selon Michel Mercier, trésorier de l’UDF, le montant du financement public auquel peut prétendre l’UDF-MoDem, au vu des résultats enregistrés lors des législatives serait de 4,8M€,. Ou plutôt l’UDF tout court. Car pour pouvoir bénéficier de cette manne, il fallait déposer avant le 4 mai au ministère de l’Intérieur les listes des partis politiques et des associations de financement.. Or, selon Didier Bariani, François Bayrou a bien créé une association de financement et déposé des statuts, mais... le 9 mai. Le MoDem ne peut donc légalement percevoir que le produit de ses adhésions, le financement public étant pour l’heure versé à l’association nationale de financement de l’UDF. Mais notre trésorier a utilisé les cotisations Modem pour financer les législatives (dont les revenus pour 5 ans iront à l’UDF !) et pour l’organisation de Seignosse. Les caisses Modem sont quasiment vides pour organiser le congrès.
Il ne s'agit pas de faire de la sinistrose, mais il faut cependant regarder la situation en face et avec un peu d'objectivité. La période qui vient va être chargée en turbulence pour notre jeune mouvement. A nous de faire en sorte qu’il ne soit pas mort-né.
Cohérence, cohérence !
S’il en est un qui ne peut se déjuger, c’est François Bayrou. Il nous a dit à Seignosse : « si je fais une connerie, vous me le direz ! » Ben voilà, on y est, François. Tu as fait au moins trois conneries :
Dire que tu envisageais de briguer la mairie de Pau alors que tu es élu député. Tu as prôné pendant des mois le non-cumul des mandats, tu l’as défendu devant la commission Balladur et tu voudrais t’en affranchir ! Alors que dans le même temps, la commission Balladur semble inscrire le non-cumul dans son rapport ! Il y a tellement à faire pour construire le Modem, pourquoi retomber toi-même dans les erreurs du passé.
Tu as créé une commission des investitures, du fait du prince, sans aucune légitimité, et au mépris des militants : pas très beau pour un mouvement démocrate. Le principe du management d’un parti « top down », c’est le passé, c’est ce dont ne veulent plus ceux qui t’ont suivi. Le fait du prince, c’est Sarkozy ! Une commission d’arbitrage, créée par les statuts du MoDem, oui.
A Marseille, tu décides de payer un sondage de popularité pour désigner le candidat. Est-ce là le logiciel MoDem ? Est-ce un gage de démocratie que de céder à la dictature des sondages locaux ? Est-ce cela faire confiance aux adhérents ? Ce type de démocratie porte malheureusement un nom
Je n’y vois malheureusement aucune cohérence avec un parti qui veut conjuguer principes et valeurs démocratiques.
« Créer une société de confiance, faire accéder les citoyens à la décision… » C’est bien de le proclamer, c’est mieux de le faire aussi en interne.
Saura-t-on surmonter ces embûches ?
Si Mercier et les élus UDF réussissent à « ramener l’UDF au bercail », auprès du Nouveau centre, avant la fin de l’année, (comme le souhaite Nicolas Sarkozy et comme l’a annoncé Mercier dans « Le Parisien ») il ne restera de ce rêve démocrate que la volonté citoyenne de ces dizaines de milliers de militants de la démocratie, sans argent, sans locaux, sans élus.
D. Quelle stratégie électorale est cohérente avec notre ligne politique ?
« La seule chose non négociable, c’est qu’une fois pour toutes nous sommes indépendants. J’ai acquis la conviction au bout de trente ans de militantisme et de responsabilités dans cette famille politique qu’être dans une alliance automatique, c’est perdre son identité. Par peur électorale, pour ne pas avoir de concurrence dans nos mairies, dans nos cantons et dans nos circonscriptions, nous sommes entrés dans une mécanique mortelle. » FB à Seignosse
Au plan national, la consigne de FB est claire : un maximum de listes autonomes au 1° tour des municipales et un maximum de candidats aux cantonales. Ceci est tout à fait conforme et cohérent avec la ligne d’indépendance et d’autonomie.
Là aussi, il faut effectivement choisir entre AVOIR et ETRE ; il faut choisir entre avoir un maximum de postes en faisant alliance exclusive avec la droite et ETRE, c'est-à-dire exister par nous-mêmes (listes autonomes), quitte à avoir moins d’élus.
La pression est actuellement très forte de la part des élus en place (maires et conseillers généraux) pour renouveler les accords avec la droite. Pourquoi ? Tout simplement parce que la plupart d’entre eux (environ 90%) ont été élus sous l’étiquette « candidat de la droite », sans candidat RPR ou UMP face à eux ; Ils n’auraient sans doute pas été élus sans cela ; Ils sont ainsi les supplétifs de la majorité actuelle, condamnés à s’aligner et sans savoir qui a vraiment voté pour eux.
Quelle légitimité auraient-ils à porter l’étiquette démocrate en étant élus par le parti conservateur ! Comment peut-on signer un accord avant le premier tour, avant même d’exister !? Ce sera la première élection du MoDem.
Pour exister, une seule solution : les listes autonomes aux municipales et des candidats dans tous les cantons renouvelables.
J'invite donc tous les adhérents du Modem qui ont sincèrement cru aux idées de François Bayrou à ne pas attendre en spectateurs ou derrière leur écran de PC que les évènements se déroulent ainsi; il y a un terrain ou nous pouvons agir, c'est au niveau local, départemental et régional. Constituons le Modem hors des arguties de ceux qui veulent garder leur poste et présentons des listes Modem aux élections locales, c'est là que nous aurons un début d’existence et de crédibilité.
Article réalisé par noël de E-soutiens
Les militants ont l’impression d’un abandon d’une ligne politique qu’ils ont massivement soutenue en adhérant aux idées mises en avant par François Bayrou.
Or, c’est le bon « calage » de notre ligne politique qui doit déterminer notre stratégie électorale et non l’inverse.
La tactique électorale pour obtenir « un maximum d’élus » ne saurait en aucun cas tenir lieu de ligne politique.
A. Pourquoi créer un mouvement démocrate en France ?
Premier constat :
François Bayrou a constaté et expérimenté la notion de Centre dans toutes ses contorsions depuis plus de 20 ans : le Centre n’est pas viable.
- d’abord parce qu’il se positionne par rapport à la droite et à la gauche
ensuite :
- le centre droit ne peut exister qu’en tant que supplétif de la droite
- le centre gauche en tant que supplétif de la gauche
Jamais, ni l’un ni l’autre ne seront majoritaires.
Second constat :
Beaucoup de démocraties modernes dans le monde sont organisées autour de deux pôles :
- Le pôle dit « conservateur » qui envisage une économie sans contraintes régulée par un Etat policier assez fort pour éviter les débordements : l’Ordre.
- Le pôle dit « démocrate » qui envisage une économie libérale (liberté d’entreprendre et loi du marché) régulée par un Etat minimum et qui s’appuie sur le pari de la responsabilité des personnes.
- Et aux extrémités, une gauche révolutionnaire ou utopique et une extrême droite, l’une et l’autre très minoritaires
L’objectif démocrate :
Créer un mouvement démocrate en France, c’est l’objectif de pouvoir être majoritaire un jour, d’être l’alternance possible et crédible au parti conservateur, comme dans beaucoup de démocraties évoluées.
Un mouvement démocrate couvrirait donc le champ des démocrates sociaux, démocrates chrétiens et sociaux-démocrates.
La philosophie d’un mouvement démocrate a été déclinée par François Bayrou :
- Faire confiance à la responsabilité et à l’intelligence des citoyens pour faire vivre une vraie démocratie. (Humanisme)
- Réduire le rôle de l’Etat omniprésent, renforcé au fil des ans par l’idéologie socialiste ou sécuritaire de droite. (principe de subsidiarité)
- Reconnaître plus largement l’autonomie de l’individu et des collectivités locales ou groupements que les individus constituent entre eux.
- Garantir plus largement les libertés individuelles.
Plus une société est évoluée, plus elle évolue vers un tel schéma (Etats-Unis, Australie, Japon, beaucoup de pays européens…).
Vouloir réduire le mouvement démocrate au centre droit n’aurait pas de sens et ce serait revenir aux éternels errements du centre ; ce serait se condamner à de petits, petits accords électoraux pour obtenir des strapontins de la droite sans jamais pouvoir espérer devenir majoritaire.
L’espoir qu’a fait naître FB auprès de tous ces nouveaux adhérents du MODEM, c’est la création d’un mouvement large, fondé sur les valeurs démocrates, qui doit devenir majoritaire un jour; il faut maintenant l’expliquer et pour cela, il faut le faire exister. Refaire des alliances avec le parti conservateur, c’est nier le mouvement démocrate.
Le mouvement démocrate ne peut exister et devenir majoritaire que s’il intègre tous ceux qui portent des valeurs humanistes, sociales et libérales (au sens de la liberté de la personne humaine, de la collectivité locale et de l’entreprise).
Cela signifie clairement qu’il n’existera vraiment que si les sociaux démocrates le rejoignent. Cela doit guider notre stratégie électorale.
B. MODEM : Quelle est notre ligne politique ?
La ligne politique sur laquelle se sont retrouvés les adhérents du MODEM et ceux de l’UDF qui ne sont pas partis à l’UMP ou au NC, c’est le « projet d’espoir » et le chemin tracé par François Bayrou. C’est sur ces idées-là que s’est construit le projet politique d’un nouveau parti : le Mouvement Démocrate.
Il faut le répéter : Créer le Mouvement Démocrate, c’est clairement vouloir devenir majoritaire un jour, face au parti conservateur et à la gauche radicale.
Sur le rôle et la place d’une troisième voie démocrate, en France, en Europe et dans le Monde, laissons FB s’exprimer : « Nous sommes une force naissante. Au début de sa vie, le baobab est plus petit qu’un fraisier. Notre société du XXI° siècle devra affronter l’intégrisme et l’inégalité croissante contre lesquelles nous devront entrer en résistance. Elle devra également choisir entre AVOIR et ETRE. »
Ce type d’horizon politique, ajouté à la charte des valeurs et d’éthique ainsi que l’ensemble des propositions pour rétablir la démocratie constituent une ligne de conduite politique.
L’objectif du Mouvement démocrate est donc de redonner vie à la démocratie de notre pays, à l’unisson des autres mouvements démocrates dans le Monde.
Il doit de ce fait, rester un parti indépendant.
C. Le débat sur le nom du MoDem
"Et nous porterons un seul nom. Et c'est un grand nom. Le Mouvement Démocrate" (F.B à Seignosse.)
François Bayrou a souhaité le nom de Mouvement démocrate, si fort de sens et de connexions internationales. A Seignosse, il a exclu l’idée de garder le nom d’UDF, trop connoté de « centrisme » avec tout ce que cela a de négatif. Il a été applaudi à tout rompre à cette proposition. Pourtant, un certain nombre d’élus UDF, non sans arrière-pensées, veulent le maintien du sigle UDF. Ils ont été hués à Seignosse.
Soit nous devenons l'UDF-Mouvement Démocrate, alors les électeurs de gauche nous soupçonneront toujours d'être encore à droite et les électeurs de droite s'imagineront que l'UDF penche maintenant à gauche, donc ce sera un échec cuisant. De toutes façon, ce nom est pour l’instant sans base juridique, aucun statut ou association ne lui correspond.
Soit l'UDF et le Mouvement Démocrate deviennent deux partis indépendants, donc avec beaucoup de listes indépendantes pour les municipales et là autant vous dire que non seulement nous diviserons notre électorat de base par deux, soit déjà plus grand chose, mais en plus il y aura une nette perte de confiance en l'UDF compte tenu de ces atermoiements. Ce sera également un échec cuisant pour les deux.
Soit nous devenons le Mouvement Démocrate unitaire et nous aurons à travailler rapidement sur notre communication, en même temps que sur nos projets municipaux, pour expliquer la ligne politique du MoDem. Nous savons tous que nous avons un potentiel énorme, autant en profiter le plus rapidement.
Si l’on veut créer un véritable mouvement démocrate, destiné à prendre un jour la place du parti conservateur, il n’y a qu’un choix possible : MoDem
D. Il n’y aura pas de Mouvement démocrate sans démocratie interne
Le mot de « Démocrate » ne doit être ni une marque, ni un slogan, ni un attrape-nigaud pour électeurs ; il est un mot à haute valeur ajoutée qui renvoie aux chartes d’éthique et des valeurs du mouvement. Il a fait naître beaucoup d’espoirs auprès de 50.000 personnes qui ont pris leur carte.
Un sondage interne auprès des adhérents Modem fait apparaître deux priorités principales :
- La démocratie interne
- Le travail de terrain
Seignosse a été l’illustration d’une forte volonté des militants qui veulent discuter, échanger, travailler à l’élaboration d’une ligne politique, celle que François Bayrou a tracée et concrétisée dans la volonté de créer un parti démocrate. Ils ne cherchent pas, pour la plupart, à être élus à tout prix ; c’est une différence essentielle avec l’UDF qui était notoirement un parti de notables.
Que veulent les adhérents du Modem ?
- Une véritable démocratie interne au Mouvement
- Etre consultés sur les projets de statuts (nationaux et locaux)
- Elire démocratiquement leurs instances nationales et locales.
- La transparence financière.
- Pouvoir voter sur les projets de stratégie électorale.
- L’organisation de primaires pour les investitures (nationales et locales)
Ils veulent aussi une organisation efficace et réaliste qui prenne en compte ces exigences démocratiques.
Une autre caractéristique de la démocratie interne doit être naturellement celle du Bottom up (du bas vers le haut), venant remplacer le Top down traditionnellement pratiqué dans les partis politiques français et notamment l’UDF. A ce titre et aux dires de ceux qui l’entourent, François Bayrou aura besoin de s’amender sur ce point.
Peut-être qu’à terme, il ne faudra plus que le MoDem se confonde avec son fondateur car une trop grande personnalisation freinera le rassemblement nécessaire de tous les démocrates.
E. L’organisation du MoDem :
La création d’un nouveau mouvement politique en France est réellement une aventure enthousiasmante. Mais il ne faut pas s’y tromper, elle va être semée d’embûches et les difficultés vont être nombreuses, surtout à l’approche des élections locales.
L’organisation du MoDem national :
· Le Congrès
Le Congrès de l’UDF aura lieu le Vendredi 30 novembre prochain : il devra décider de dissoudre l’UDF ou bien de la maintenir, mais en dehors du MoDem.
Le Congrès du MoDem aura lieu le samedi 1° décembre et le dimanche 2 (matin). Il devra adopter ses statuts et les deux chartes (éthique et valeurs).
Le MoDem sera donc créé quelle que soit la position prise par l’UDF.
· Des statuts démocratiques
L’une des tâches de ce congrès sera d’adopter les statuts nationaux qui conditionneront une part de nos statuts locaux. Il a été annoncé que les militants seraient consultés pour donner leur avis auparavant (il ne reste qu’un mois). Dans beaucoup de fédérations la vigilance s’éveille à ce sujet très important pour l’organisation de notre démocratie interne. Pourtant, de très nombreux militants ou groupes de travail locaux ont fait remonter des projets de statuts bien construits.
Les difficultés et embûches :
La difficulté de notre congrès fondateur tiendra de plusieurs facteurs :
L’UDF devenue force centrifuge
Il est triste de constater que beaucoup d’élus du parti sur lequel se construit le Modem sont partis à l’UMP ou au Nouveau centre ; d’autres, qui sont restés s’apprêtent à partir à la veille des élections locales, peut-être même en emportant avec eux l’UDF et la caisse. Ceci n’est que la résultante assez logique du rôle de simple supplétifs de la droite qu’avaient ces élus qui ne peuvent être réélus sans l’appui de l’UMP. Voilà notamment pourquoi il est impératif de rompre avec cette pratique d’alliance systématique qui fait perdre toute identité.
Chacun sait que le Centre droit n’a qu’une existence fictive ; il n’aurait quasiment pas d’élus si ceux-ci ne se présentaient pas sous l’étiquette majorité de droite.
Michel Mercier vient de publier dans « Le parisien »,un article qui n’a rien d’anodin. Considéré jusqu’ici comme le bras droit de FB, il ne parle pas un instant de Modem, mais d’UDF-Modem, contrairement à ce que FB a souhaité ; il s’évertue à parler du Centre, centre droit, centre gauche, contrairement aux orientations de Seignosse ; il propose à son « ami » FB que l’UDF-Modem accepte la main tendue de Sakozy (on sait qu’il a eu des propositions à titre personnel pour le remaniement de janvier). Enfin, il ne dément pas l’intérêt qu’il y aurait pour les élus locaux, du maintien de l’UDF en fonctionnement.
Bref, par presse interposée, il veut forcer la main à François Bayrou pour que celui-ci se recentre à droite et que les accords avec l’UMP puissent perdurer.
La même semaine, comme pour donner un gage à la majorité, il vote l’amendement au sénat sur les tests ADN et entraîne 2/3 des sénateurs UDF avec lui.
Bref, c’est clair, il préfère être Ministre en janvier que de poursuivre l’aventure avec François Bayrou. Triste et sordide !
Arguties juridiques sur les droits de vote :
Un congrès UDF doit donc se tenir avant celui du Modem pour décider de l’avenir de l’UDF. Des juristes sont en train d’étudier qui aura le droit de vote, ce n’est pas neutre. La double appartenance n’étant pas permise par les statuts, ceux qui ont adhéré au NC ne devraient pas pouvoir voter ; mais que dire des UDF qui ont adhéré en 2007 au Modem ? Et puis, seuls ceux qui avaient une carte UDF en 206 pourraient voter, donc pas les nouveaux inscrits UDF de la campagne présidentielle, mais les actuels NC pourraient alors voter : bref, un vrai imbroglio. L’enjeu étant de garder l’UDF en vie pour la recentrer au centre droit et ainsi se rapprocher du NC « sans doute avant la fin de l’année », comme dit Mercier !
Mais comme disait la suppléante de Didier Bariani : "Sur le terrain juridique, on est bardés : on a avec nous les meilleurs avocats, la Justice et le Président de la République ! et le responsable des statuts à l'UDF, c'est Didier; c'est lui qui a déposé les statuts du Modem, identiques à ceux de l'UDF ! et on votera l’exclusion de Bayrou de l’UDF"
Elus de L'UDF
Sur le millier d'élus locaux avec l'étiquette UDF (Maires et conseillers généraux), la grande majorité (90%) a été élue avec les voix de l'UMP, c'est à dire qu'ils n'avaient pas de candidat UMP en face d'eux et se présentaient en qualité de candidats de la majorité (ou de l'opposition sous Mitterand). Se présenter en dehors de la majorité en 2008, c'est pour 90% d'entre eux être certains de l'échec (sauf quelques personnalités car l'UDF reste à 6-7% max). Au vu des législatives, l'étiquette Modem sera bien moins rentable pour eux que l'alliance avec l'UMP.
Comment pensez-vous qu'ils vont voter au congrès UDF ? Et ils y seront ! Majoritaires sans doute!
Autres élus, les sénateurs : 2/3 d'entre eux ont déjà suivi Mercier.
Les députés : ils ne sont que 4 et j'ai eu Thierry Benoît la semaine dernière au téléphone; il m'a dit que FB lui avait forcé la main pour se déclarer UDF-Modem mais qu'il allait tout faire, avec d'autres, pour que l'UDF reste indépendante et ancrée au centre droit.
Il reste les députés européens ; Marielle de Sarnez, qui n'est plus la favorite, est complètement centrée sur Paris et se rapproche de l’UMP ; JM Cavada rêve aussi d’être ministre ; Morillon est encore là ?
Corinne Lepage a accepté une « mission » auprès de Jean-Louis Borloo.
Le cercle des fidèles se réduit donc à une petite poignée.
Financement, le grand imbroglioLe Modem ne devrait pas pouvoir bénéficier de financement public en son nom propre. 4,8 millions d’euros. C’est, selon Michel Mercier, trésorier de l’UDF, le montant du financement public auquel peut prétendre l’UDF-MoDem, au vu des résultats enregistrés lors des législatives serait de 4,8M€,. Ou plutôt l’UDF tout court. Car pour pouvoir bénéficier de cette manne, il fallait déposer avant le 4 mai au ministère de l’Intérieur les listes des partis politiques et des associations de financement.. Or, selon Didier Bariani, François Bayrou a bien créé une association de financement et déposé des statuts, mais... le 9 mai. Le MoDem ne peut donc légalement percevoir que le produit de ses adhésions, le financement public étant pour l’heure versé à l’association nationale de financement de l’UDF. Mais notre trésorier a utilisé les cotisations Modem pour financer les législatives (dont les revenus pour 5 ans iront à l’UDF !) et pour l’organisation de Seignosse. Les caisses Modem sont quasiment vides pour organiser le congrès.
Il ne s'agit pas de faire de la sinistrose, mais il faut cependant regarder la situation en face et avec un peu d'objectivité. La période qui vient va être chargée en turbulence pour notre jeune mouvement. A nous de faire en sorte qu’il ne soit pas mort-né.
Cohérence, cohérence !
S’il en est un qui ne peut se déjuger, c’est François Bayrou. Il nous a dit à Seignosse : « si je fais une connerie, vous me le direz ! » Ben voilà, on y est, François. Tu as fait au moins trois conneries :
Dire que tu envisageais de briguer la mairie de Pau alors que tu es élu député. Tu as prôné pendant des mois le non-cumul des mandats, tu l’as défendu devant la commission Balladur et tu voudrais t’en affranchir ! Alors que dans le même temps, la commission Balladur semble inscrire le non-cumul dans son rapport ! Il y a tellement à faire pour construire le Modem, pourquoi retomber toi-même dans les erreurs du passé.
Tu as créé une commission des investitures, du fait du prince, sans aucune légitimité, et au mépris des militants : pas très beau pour un mouvement démocrate. Le principe du management d’un parti « top down », c’est le passé, c’est ce dont ne veulent plus ceux qui t’ont suivi. Le fait du prince, c’est Sarkozy ! Une commission d’arbitrage, créée par les statuts du MoDem, oui.
A Marseille, tu décides de payer un sondage de popularité pour désigner le candidat. Est-ce là le logiciel MoDem ? Est-ce un gage de démocratie que de céder à la dictature des sondages locaux ? Est-ce cela faire confiance aux adhérents ? Ce type de démocratie porte malheureusement un nom
Je n’y vois malheureusement aucune cohérence avec un parti qui veut conjuguer principes et valeurs démocratiques.
« Créer une société de confiance, faire accéder les citoyens à la décision… » C’est bien de le proclamer, c’est mieux de le faire aussi en interne.
Saura-t-on surmonter ces embûches ?
Si Mercier et les élus UDF réussissent à « ramener l’UDF au bercail », auprès du Nouveau centre, avant la fin de l’année, (comme le souhaite Nicolas Sarkozy et comme l’a annoncé Mercier dans « Le Parisien ») il ne restera de ce rêve démocrate que la volonté citoyenne de ces dizaines de milliers de militants de la démocratie, sans argent, sans locaux, sans élus.
D. Quelle stratégie électorale est cohérente avec notre ligne politique ?
« La seule chose non négociable, c’est qu’une fois pour toutes nous sommes indépendants. J’ai acquis la conviction au bout de trente ans de militantisme et de responsabilités dans cette famille politique qu’être dans une alliance automatique, c’est perdre son identité. Par peur électorale, pour ne pas avoir de concurrence dans nos mairies, dans nos cantons et dans nos circonscriptions, nous sommes entrés dans une mécanique mortelle. » FB à Seignosse
Au plan national, la consigne de FB est claire : un maximum de listes autonomes au 1° tour des municipales et un maximum de candidats aux cantonales. Ceci est tout à fait conforme et cohérent avec la ligne d’indépendance et d’autonomie.
Là aussi, il faut effectivement choisir entre AVOIR et ETRE ; il faut choisir entre avoir un maximum de postes en faisant alliance exclusive avec la droite et ETRE, c'est-à-dire exister par nous-mêmes (listes autonomes), quitte à avoir moins d’élus.
La pression est actuellement très forte de la part des élus en place (maires et conseillers généraux) pour renouveler les accords avec la droite. Pourquoi ? Tout simplement parce que la plupart d’entre eux (environ 90%) ont été élus sous l’étiquette « candidat de la droite », sans candidat RPR ou UMP face à eux ; Ils n’auraient sans doute pas été élus sans cela ; Ils sont ainsi les supplétifs de la majorité actuelle, condamnés à s’aligner et sans savoir qui a vraiment voté pour eux.
Quelle légitimité auraient-ils à porter l’étiquette démocrate en étant élus par le parti conservateur ! Comment peut-on signer un accord avant le premier tour, avant même d’exister !? Ce sera la première élection du MoDem.
Pour exister, une seule solution : les listes autonomes aux municipales et des candidats dans tous les cantons renouvelables.
J'invite donc tous les adhérents du Modem qui ont sincèrement cru aux idées de François Bayrou à ne pas attendre en spectateurs ou derrière leur écran de PC que les évènements se déroulent ainsi; il y a un terrain ou nous pouvons agir, c'est au niveau local, départemental et régional. Constituons le Modem hors des arguties de ceux qui veulent garder leur poste et présentons des listes Modem aux élections locales, c'est là que nous aurons un début d’existence et de crédibilité.
Article réalisé par noël de E-soutiens
23 octobre 2007
Pétition pour alerter Bayrou
Nous vous invitons à signer cette pétition si vous aimez la démocratie et si vous voulez voir la démocratie triompher
21 octobre 2007
lettre ouverte à bayrou
Une lettre ouverte à F.Bayrou à été déposée ici :http://www.thepetition.eu/petition/petition.php?idp=sauvemodem1Je vous en livre quelques extraits :Cher François Bayrou,Nous, soussignés, ayant adhéré avec enthousiasme au Mouvement Démocrate tel que vous en avez défini l’orientation, et nous efforçant d’y jouer un rôle de « citoyens actifs » (ainsi que vous en avez qualifié les membres), tenons à vous faire part de notre profonde inquiétude quant à l’avenir de ce Mouvement. Nous le sentons en effet dériver très loin de l’idéal démocratique et rénovateur qui était le sien. Vous n’ignorez pas que les personnes qui vous ont rejoint attendent avant tout de leurs leaders et représentants politiques non seulement qu’ils fassent preuve de sincérité, de respect des principes qu’ils professent, d’adéquation de leurs actes à leurs paroles, de souci des réalités et d’écoute des autres, mais encore qu’ils les aident à participer démocratiquement aux prises de décision les concernant….. Cher François Bayrou, vous êtes venu nous chercher au plus profond de notre conscience. À chaque discours, à chaque courrier, par chaque mot, vous avez touché notre cœur, ressuscitant en nous une formidable énergie civique depuis longtemps enfouie, une ardeur politique anesthésiée, un altruisme refoulé. Revigorez en nous une espérance qui est en train de s’étioler. Faites que le Mouvement Démocrate devienne un exemple de la démocratie qu’il a pour mission de rétablir dans notre pays. S’il n’en allait pas ainsi, il ne tarderait pas à s’effondrer sur lui-même. Redonnez-nous confiance en vous prononçant fermement et clairement sur quelques points fondamentaux….
Je vous invite à en prendre connaissance dans son intégralité.C’est ici : http://www.thepetition.eu/petition/petition.php?idp=sauvemodem1
Je vous invite à en prendre connaissance dans son intégralité.C’est ici : http://www.thepetition.eu/petition/petition.php?idp=sauvemodem1
20 octobre 2007
Dossier sécu :Déficit ou excédent, est ce la question ?
Sur un site ami j'ai trouvé cette info récupérée au bon endroit (c'est à dire la cour des comptes).
"...Ce fameux trou de 11 milliards d'Euro existe-t-il vraiment ?
Ce qui suit peut en faire douter :
Une partie des taxes sur le tabac, destinée à la Sécurité Sociale, n'est pas reversée ----> manque à gagner pour la Sécu - 7,8 milliards
Une partie des taxes sur l'alcool, destinée à la Sécurité Sociale, n'est pas reversée ----> manque à gagner pour la Sécu - 3,5 milliards
La partie des primes d'assurances automobiles destinée à la Sécurité Sociale n'est pas reversée ----> manque à gagner pour la Sécu - 1,6 milliards
La partie de la taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécurité Sociale n'est pas reversée ----> manque à gagner pour la Sécu - 1,2 milliards
La part de TVA destinée à la Sécurité Sociale n'est pas reversée ----> manque à gagner pour la Sécu - 2 milliards
Retard de paiement à la Sécurité Sociale pour les contrats aidés ----> manque à gagner pour la Sécu - 2,1 milliards
Retard de paiement par les entreprises ----> manque à gagner pour la Sécu - 1,9 milliards
En faisant une bête addition, on arrive au chiffre pharamineux de 20,1 milliards d' euros !
Conclusion :
Si les responsables de la Sécurité Sociale et certains hauts politiciens avaient fait leur boulot efficacement, les " prétendus "11 milliards de trou seraient aujourd'hui ... 9 milliards d'excédent !"
Alors la question est pourquoi ?
Pourquoi gauche et droite laissent faire?
Que veulent-ils obtenir?
Ces chiffres sont issus du rapport des comptes de la Sécu pour 2003 consultable sur http://www.ccomptes.fr/CC/Publications-RELFSS.html et sur http://www.ccomptes.fr/
"...Ce fameux trou de 11 milliards d'Euro existe-t-il vraiment ?
Ce qui suit peut en faire douter :
Une partie des taxes sur le tabac, destinée à la Sécurité Sociale, n'est pas reversée ----> manque à gagner pour la Sécu - 7,8 milliards
Une partie des taxes sur l'alcool, destinée à la Sécurité Sociale, n'est pas reversée ----> manque à gagner pour la Sécu - 3,5 milliards
La partie des primes d'assurances automobiles destinée à la Sécurité Sociale n'est pas reversée ----> manque à gagner pour la Sécu - 1,6 milliards
La partie de la taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécurité Sociale n'est pas reversée ----> manque à gagner pour la Sécu - 1,2 milliards
La part de TVA destinée à la Sécurité Sociale n'est pas reversée ----> manque à gagner pour la Sécu - 2 milliards
Retard de paiement à la Sécurité Sociale pour les contrats aidés ----> manque à gagner pour la Sécu - 2,1 milliards
Retard de paiement par les entreprises ----> manque à gagner pour la Sécu - 1,9 milliards
En faisant une bête addition, on arrive au chiffre pharamineux de 20,1 milliards d' euros !
Conclusion :
Si les responsables de la Sécurité Sociale et certains hauts politiciens avaient fait leur boulot efficacement, les " prétendus "11 milliards de trou seraient aujourd'hui ... 9 milliards d'excédent !"
Alors la question est pourquoi ?
Pourquoi gauche et droite laissent faire?
Que veulent-ils obtenir?
Ces chiffres sont issus du rapport des comptes de la Sécu pour 2003 consultable sur http://www.ccomptes.fr/CC/Publications-RELFSS.html et sur http://www.ccomptes.fr/
15 octobre 2007
07 octobre 2007
ELECTIONS MUNICPALES : VOS PROPOSITIONS
Ce site a été créé pour vous permettre de prendre la parole.
L'année prochaine vont se dérouler les élections municipales dans votre ville et à travers toute la France. L'enjeu est plus local que national. Pour réfléchir ensemble sur ce que nous voulons pour notre ville, nous vous invitons à vous exprimer et à faire part de vos envies, de vos questions, de vos colères. Cete tribune est la vôtre alors n'hesitez pas. nous serons à votre écoute.
L'année prochaine vont se dérouler les élections municipales dans votre ville et à travers toute la France. L'enjeu est plus local que national. Pour réfléchir ensemble sur ce que nous voulons pour notre ville, nous vous invitons à vous exprimer et à faire part de vos envies, de vos questions, de vos colères. Cete tribune est la vôtre alors n'hesitez pas. nous serons à votre écoute.
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